Bernie Ecclestone a apporté son soutien au président en difficulté de l’instance dirigeante de la Formule 1.
Mohammed Ben Sulayem, devenu président de la FIA juste avant la saison 2022, estime être "attaqué" par "des membres anonymes" du paddock de la F1, qu’il a su toutefois "démasquer" selon ses propres termes. On sait déjà que Toto Wolff est dans son viseur depuis quelques mois...
Il laisse aussi entendre que Liberty Media, le propriétaire commercial de la F1, souhaiterait faire cavalier seul sans l’implication réglementaire de la FIA.
Ben Sulayem a été accusé de sexisme et d’intimidation, et il est également au centre d’une nouvelle tempête impliquant l’enquête avortée sur Toto et Susie Wolff.
Mais Ecclestone, qui dirigeait la FOM avant l’ère Liberty, a défendu l’actuel président de la FIA.
"Il fait simplement les choses différemment qu’avant," déclare l’homme de 93 ans au magazine allemand Sport Bild. "Il fait aussi les choses différemment de moi."
"Mais à mes yeux, c’est un homme simple qui essaie de faire de son mieux pour le sport. Sa mauvaise réputation vient du fait que les gens ne le comprennent pas."
"Il vient juste de comprendre que les gens qui dirigent une équipe dans ce sport sont différents de ce qu’il pensait être."
De son côté, Ben Sulayem assure qu’il veut œuvrer pour calmer les tensions.
"Nous devons comprendre qui je représente. Et nous ne sommes pas un prestataire de services. Je représente le chef de maison."
"Mais la friction est parfois saine pour faire ressortir le meilleur. C’est comme avec votre corps. Si vous vous réveillez le matin avec de la douleur, vous savez au moins que quelque chose ne va pas."