Bernie Ecclestone ne comprend pas que les commissaires aient voulu donner des sanctions après l’accrochage entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, jugeant que c’était un simple incident de course de premier tour.
Après avoir pénalisé George Russell la veille pour une action à la physionomie presque similaire, les commissaires ont jugé utile de trancher entre les deux leaders du championnat. Néanmoins, l’ancien PDG de la F1 estime que, puisque les commissaires ont voulu juger le pilote, il aurait fallu lui donner une pénalité plus lourde.
’’Dans le temps, nous aurions dit que ce n’était pas grave, que c’était un incident de course. Il était clair que chacun faisait de son mieux pour gagner le championnat. Mais puisque les commissaires voulaient s’impliquer, ils auraient dû donner à Lewis plus de 10 secondes de pénalité" juge Ecclestone auprès de Sportsmail.
’’Cela aurait dû être 30 secondes’. Lewis n’était pas devant au moment où ils sont entrés en collision. Il n’avait pas le virage. Il était presque à une longueur de voiture derrière. C’est pourquoi il l’a touché à l’arrière et non à l’avant."
"Dix secondes, ce n’est pas juste. La punition n’était pas adaptée au crime. Si vous devez donner une sanction, ce qui d’une certaine manière n’était pas nécessaire, ce n’était pas la bonne décision, ce n’était pas suffisant."
Comme nous vous le rapportions récemment, Ecclestone a dit de Hamilton qu’il n’était plus le combattant qu’il avait été auparavant. Une déclaration que Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, prend avec le sourire.
"Bernie est toujours bon pour les plaisanteries et les gros titres" a déclaré l’Autrichien. "Il aime créer la controverse et la confusion, ce qui est bon pour le sport et aussi pour lui. Je pense qu’il est important que Bernie, qui a créé tout cela, ait toujours des opinions claires."