Bernie Ecclestone a tenu à soutenir la prise de position claire et nette de Lewis Hamilton, qui a fortement dénoncé, par deux fois, le racisme tout comme le silence des stars de la F1, après la mort de George Floyd aux Etats-Unis.
"C’est une bonne chose que Lewis s’exprime et que les joueurs de football commencent à parler et qu’ils continuent à le faire," explique l’ancien patron de la F1 à l’Agence France Presse.
"En ce qui me concerne, je suis très surpris qu’il ait fallu si longtemps pour qu’une personne noire tuée aussi brutalement attire l’attention des sportifs sur ces choses."
Ecclestone a lui-même fait des gestes à son niveau.
"J’ai retiré le Grand Prix en Afrique du Sud parce qu’il y avait l’apartheid. C’était très mauvais et dégoûtant. Malheureusement, le racisme n’a pas complètement disparu depuis."
Mais il n’a pas toujours agi comme l’espérait la F1, comme en maintenant la course à Bahreïn en 2012 malgré les émeutes en cours dans le pays contre le pouvoir.
"Ils voulaient prendre le pouvoir dans le pays, c’est vraiment différent de ce qui se passait en Afrique du Sud ou aujourd’hui aux USA."
"Je ne suis pas quelqu’un qui croit en la démocratie, comme vous le savez je crois en la dictature. On m’a reproché mes propos sur Hitler (en 2009) mais on m’a mal compris. Je ne l’adorais pas, je veux juste parler des choses qui peuvent changer rapidement quand on a un grand leadership."