Lando Norris a réussi son adaptation à la F1 en ce début de saison. Cependant, d’une manière surprenante, le rookie de McLaren assure n’être pas au sommet de sa confiance sur le plan mental.
C’est pour cela qu’il a décidé, à l’image de Romain Grosjean, de faire appel à un préparateur mental. Ce recours à un spécialiste serait selon lui nécessaire, afin de faire face à la pression du débutant.
« Je me rappelle à quel point j’étais nerveux avant l’Australie et Bahreïn, combien, à certains égards, j’étais effrayé par ce qui allait arriver. Je ne savais pas ce qui allait arriver, en gros. »
« Je ne savais pas si j’allais faire un bon boulot ou non. Je n’avais pas beaucoup de confiance en moi. »
« Mais je me suis bien débrouillé à Melbourne, aussi avec les boss, les ingénieurs, tout le monde. Ils m’ont dit que j’avais fait du bon boulot et bien sûr, cela vous donne beaucoup de confiance. »
« Ce n’est pas comme si j’étais nerveux en pensant que les gens pourraient voir ce dont je serai capable, ou non, à la TV ; je ne pensais pas non plus à ce que mes ingénieurs imagineraient. C’était plus sur le plan personnel. »
« Aborder les essais, c’est très différent de la manière avec laquelle vous abordez les qualifications. Il faut signer un bon tour au bon moment. En essais, vous faites une erreur et vous vous dires, OK, essayons encore, alors qu’en qualifications, vous n’avez qu’une chance. »
« Je n’avais juste pas le plus de confiance en moi-même, en général. J’ai juste eu du mal avec cela. »
Lando Norris révèle que ces problèmes sur le plan mental lui arrivent souvent en début de saison, même en formule junior.
« Cela n’arrive pas toujours. Principalement en F1, en F2, un peu en F3. J’ai juste eu du mal avec ça en général en début de saison. »
« J’ai travaillé dessus ; je vois quelqu’un pour m’aider dans ces situations, juste pour me mettre dans une meilleure position. J’ai vraiment travaillé dessus, je continuerai à le faire. »
« Mais dans le même temps, c’est aussi quelque chose qui arrivera naturellement, en faisant plus de courses, en obtenant des résultats comme ceux que j’ai obtenus. Et bien sûr, quand les gens me diront que j’ai fait un bon boulot ou non. »
Face à un tel manque possible de confiance, le soutien moral de McLaren est d’autant plus décisif… Mais une grande équipe est-elle prête à s’occuper autant d’un rookie ?
« Il semble qu’ils fassent beaucoup plus d’efforts pour m’aider en tant que pilote, pour que je sois mieux préparé, dans une meilleure situation avant chaque course. »
« Recevoir le soutien de tout le monde, des patrons, cela rend définitivement les choses plus faciles pour moi dans l’équipe. »