Mick Schumacher n’a pas le choix et il le sait : cette année, il doit performer en F2, après avoir rempilé pour l’équipe Prema. Les premiers signes sont quelque peu décevants pour l’ancien champion de F3, coupable d’une sortie de route très coûteuse lors de la course longue, en Autriche, la semaine dernière.
Si la porte de la F1 s’ouvre plutôt pour un autre pilote de l’académie Ferrari, comme Robert Shwartzman (coéquipier de Mick Schumacher chez Prema) ou Callum Ilott (vainqueur de la première course longue), que fera Mick Schumacher ? Abandonnera-t-il sa carrière en sport automobile ou se rabattra-t-il sur des séries alternatives (endurance…) ?
Interrogé par le magazine Playboy, Mick Schumacher a été très clair : ce sera la F1 ou rien.
« Il n’y a pas de plan B, et il n’y en a jamais eu. »
« Si vous avez un plan B, vous ne poursuivez pas vraiment votre plan A. »
Il faut dire que Mick Schumacher reste fidèle à son objectif qu’il avait annoncé à son père, il y a maintenant dix ans…
« Je me souviens que j’avais 11 ans, assis avec mon père dans un camion de course sur la piste de karting de Kerpen. Il m’a regardé dans les yeux et m’a demandé : Es-tu sérieux ? »
« Je lui ai dit que rien n’était plus important que d’arriver en Formule 1. »
Mick Schumacher a déjà eu un aperçu de son rêve, en pilotant des F1 Ferrari ou Alfa Romeo par le passé. Mais n’est-ce pas trop se disperser ? Aimerait-il repiloter des F1 en EL1 ?
« Bien sûr, ce serait super si je pouvais faire quelques tours de plus. »
« Mais maintenant, il y a beaucoup moins d’options pour conduire un vendredi. »