Après deux premières courses en 2024 très frustrantes pour Esteban Ocon, le pilote Alpine F1 espère évidemment faire un peu mieux avec son A524 ce week-end en Australie.
Même si le Français sait qu’il n’a pas encore une monoplace capable de jouer les points à la régulière, il affirmer que Melbourne est une "nouvelle opportunité".
"Chaque course représente une nouvelle occasion et nous nous rendons en Australie avec un optimisme renouvelé pour défier les écuries autour de nous."
"Nous connaissons les limites de notre package actuel et nous savons que nous devons être au sommet de notre art dès que nous prenons la piste. Pas seulement de mon côté au volant, mais aussi du côté de l’équipe avec la stratégie, les arrêts aux stands et l’optimisation des réglages."
"Cette année, le peloton est très serré et, comme nous l’avons vu lors de l’épreuve précédente à Djeddah, les points sont extrêmement précieux et peuvent très rapidement changer la donne au championnat."
Ocon est en tout cas ravi de retrouver le circuit de l’Albert Park.
"C’est un circuit et il est amusant d’y piloter avec ses défis uniques au calendrier F1. Il présente toutes les caractéristiques d’un tracé traditionnel en ville, mais il emprunte les routes périphériques d’un parc public."
"L’aspect urbain est synonyme de murs très proches ne laissant pas de place à l’erreur à certains endroits. Comme ces voies sont utilisées pour le trafic tout au long de l’année, la surface de la piste peut être un peu bosselée. Comme elle se gomme progressivement, la vitesse y augmente séance après séance. La météo peut également être imprévisible à Melbourne avec quatre saisons dans la même journée, donc nous devrons rester vigilants et être prêts à réagir."
Même si les pilotes ont eu deux semaines entre l’Arabie saoudite et l’Australie, le décalage horaire de 10 heures avec la France est important à bien digérer.
"L’un des facteurs spécifiques à la préparation d’une course en Australie est de surmonter le décalage horaire et de limiter le temps d’acclimatation nécessaire pour votre corps. En venant d’Europe, il y a généralement dix ou onze heures de différence. C’est un sujet sur lequel je travaille dur avec mon entraîneur."
"Cela commence dès les jours précédant le vol en modifiant légèrement mes habitudes de sommeil et en retardant mes heures de réveil. Ensuite, vous avez besoin d’une stratégie pour savoir quand vous reposer sur les vols en question pour arriver en étant synchronisés avec la bonne heure de la journée. Ce n’est pas évident, mais les fans en Australie sont incroyables et nous donnent toujours de l’énergie !"