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En début d’année, Williams F1 vivait ‘un désastre’ selon Vowles

Le redressement portera tous ses fruits en 2027

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Depuis que Williams F1 a reçu une évolution importante au dernier Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe a fait un bond en termes de performance pure : en marquant à trois reprises des points et en quadruplant son total d’unités au compteur !

James Vowles, le patron de l’équipe, peut donc souffler aujourd’hui auprès de la BBC : Williams F1 est bien sur la voie du redressement annoncé. Mais celui-ci n’est bien sûr pas terminé.

« Sommes-nous passés au-delà du pire ? Oui. Sommes-nous sortis d’affaire ? Non. »

« Ce n’est pas un succès aujourd’hui. C’est juste mieux que là où nous étions avant. Le succès, c’est vraiment d’être à l’avant de la grille, et nous sommes encore loin d’en être là. Nous commençons vraiment ce parcours, j’en ai bien peur. »

« Mais je dirais aussi que tout ce que nous avons traversé a construit des fondations qui signifient que nous ne reviendrons pas là où nous étions. »

Pour expliquer ces progrès, il faut aussi aller voir du côté du département de la production : l’équipe manquait de pièces en raison des changements structurels et opérationnels à l’usine, ce qui a retardé les fabrications des évolutions. Sans compter les trop nombreux accidents de Logan Sargeant, et d’Alexander Albon dans une moindre mesure.

« Dire que c’était un désastre serait un mot fort, mais adéquat pour décrire notre situation. Nous ne marquions pas de points. Nous avons reculé par rapport à notre position en 2023. »

« Nous n’avons pas fait un travail assez bon. Je savais qu’il y avait des risques impliqués. Mais nous sommes ici pour développer notre parcours de manière à ne plus faire de petits pas. Nous allons faire de grands bonds, et nous allons trébucher en chemin. »

« La chose principale est que l’ensemble des décisions qui nous ont mis dans cette situation délicate au début de l’année est le même ensemble de décisions qui nous a conduit là où nous sommes aujourd’hui, c’est-à-dire à remettre en question le statu quo et à développer la voiture à une échelle que nous n’avions jamais atteinte auparavant, » poursuit l’ancien de Mercedes F1.

« Il serait surprenant de dire qu’il n’y a aucune différence entre là où nous en sommes aujourd’hui et là où nous étions en hiver en termes de prise de décision ; c’est juste que les résultats sont différents. »

« La voiture est compétitive. Elle l’a été toute la saison, c’est juste que le poids la cachait. Une grande partie de nos progrès réside dans la réduction du poids de la voiture. La deuxième est la manière dont nous développons la voiture sur le plan aérodynamique, je ne peux pas vous dire si c’est différent des autres équipes, mais ce que je peux dire, c’est que lorsque nous ajoutons de la performance à la voiture, cela se traduit. »

Williams F1 totalement redressée en 2028 au plus tard ?

Dans deux ans, arrivera le nouveau règlement en F1. Forcément, ce sera une opportunité pour Williams F1 de faire un grand bond en avant.

Mais James Vowles a-t-il les moyens de ses ambitions ?

« Les propriétaires (Dorilton) sont autant en appui que je pourrais le souhaiter. »

« Ils ne m’ont pas imposé de délai en disant ’tu dois tout réparer d’ici là’. Les objectifs clairs sont le progrès et s’assurer que nous investissons dans les bonnes zones. Ce sont les cibles clés. »

« Les trois meilleures équipes, les quatre maintenant, sont d’un niveau si élevé qu’il serait naïf de penser que tu peux dépenser autant qu’eux et être à leur niveau. Beaucoup d’entre eux sont dans cette position depuis de nombreuses années. »

« Ce que j’ai dit publiquement est : ’Attendez-vous à de bons résultats vers 2028.’ C’est une période raisonnable à envisager. 2026, nous progresserons, je n’en doute pas, mais la véritable infrastructure commencera à porter ses fruits en 2027. »

James Vowles connait l’équipe à imiter : il s’agit de McLaren F1, qui était encore en grande difficulté aussi il y a quelques années.

« Leur remontée a commencé il y a environ six ans, et ce que tu vois, ce sont les fruits de ce travail six ans plus tard. Bravo à eux. »« Ils ont fait un travail incroyable. Mais ce n’est pas le travail d’un an, c’est celui de nombreuses années, comme c’est toujours le cas dans les sports où les équipes se battent pour des millisecondes. »

« C’est à peu près le même calendrier que j’ai l’intention de suivre pour accomplir nos objectifs. C’est à peu près la même méthodologie que nous allons adopter pour faire avancer les choses. »

« Tu as une équipe, McLaren, qui est en tête du championnat des constructeurs, sans nécessairement disposer des mêmes ressources que certaines des équipes autour d’elle. Pour moi, c’est un phare sur la colline que je me réjouis de rejoindre. »

« Ce que cela montre, c’est que même avec une infrastructure qui n’est pas nécessairement au niveau de certaines des grandes équipes du sport, tu peux bien réussir. Et pour moi, c’est une source d’inspiration et c’est ainsi que je le vois. »

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