La réduction des essais hivernaux à une journée et demi (par pilote) a donné des sueurs froides à tous ceux qui changeaient d’équipe, et qui avaient donc à s’adapter au style de pilotage d’une nouvelle voiture. Sebastian Vettel, Fernando Alonso, Sergio Pérez, Daniel Ricciardo, et dans une moindre mesure Carlos Sainz… les nouveaux arrivés dans les équipes n’ont pas eu la vie facile.
Daniel Ricciardo en particulier a grandement déçu lors des qualifications à Portimao, en étant éliminé en Q1 alors que Lando Norris atteignait facilement la Q3. Plus généralement l’Australien souffre en comparaison de son jeune coéquipier.
Mais Daniel Ricciardo se console quand il se compare aux autres nouveaux arrivés : c’est ce qui ne le fait pas douter de ses capacités.
« Je vais toujours regarder ma propre performance, j’attendrai toujours le meilleur de moi-même et je ne serai pas trop perturbé par ce que font les autres. »
« Mais savoir que je ne suis pas seul en difficulté, ça rend le tout un peu plus facile à tolérer, la douleur est répartie sur quelques-uns d’entre nous, donc c’est bon. »
« Nous vivons tous quelque chose qui est, pour une raison ou une autre, assez difficile en ce moment. »
Pour Daniel Ricciardo, après trois courses, il est bien tôt pour tirer toute conclusion sur le niveau des uns et des autres, et donc sur ses performances relatives par rapport à Lando Norris.
« Il est encore très tôt dans la saison et je pense que c’est la vérité. Lewis a été interrogé sur Valtteri et il a dit… ’c’est seulement la troisième course et Valtteri a obtenu la pole dans la dernière course’, donc c’est assez rapide de sauter aux conclusions. »
« C’est pourquoi, en tant que pilotes, nous devons savoir où nous sommes et ne pas être trop concentrés sur les bruits extérieurs. »
Désormais il lui faut enchaîner les courses pour gagner en expérience et en facilité de pilotage...
« Je pense que je finirai par être totalement détendu dans la voiture, et ça viendra quand je serai à l’aise dans la voiture et que je comprendrai la voiture. Mais pendant que mon cerveau essaie encore de comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, j’essaie de m’engager pleinement dans chaque virage, d’y aller, tout en restant très conscient. »
« On peut dire que ça vous enlève un peu d’énergie, et ça peut être un peu épuisant, mais pour l’instant j’ai besoin d’être dans cet état pour passer à l’étape suivante, et ensuite je pourrai éventuellement en sortir et conduire plus librement. »
« Je pense que je pourrais conduire librement maintenant, dans certains virages, ça marcherait, mais sur l’ensemble du tour, je ne suis pas là, je ne suis pas totalement en paix et en harmonie avec la voiture. »