Ferrari est toujours à la recherche d’une première victoire cette saison. Malheureusement, le circuit du Paul Ricard semble moins favorable à la Scuderia que Bahreïn et Montréal – et Mercedes y avait même gagné l’an dernier.
Pour autant, les Rouges ne désarment pas et introduiront, pour la première fois depuis Barcelone, des évolutions sur la monoplace, ainsi que l’a révélé Mattia Binotto, le directeur de l’écurie.
« Nous voulons vraiment retrouver la piste après le Grand Prix du Canada, et courir de nouveau contre nos rivaux. En France nous aurons quelques petites évolutions, des éléments qui représentent pour nous une étape utile, afin de définir la direction dans laquelle nous développerons la voiture. »
« Ce que nous apporterons ne sera pas la solution à nos problèmes, mais le retour technique que nous aurons de ces évolutions sera important pour les prochaines étapes que nous prendrons. »
« Le Paul Ricard fut un circuit délicat pour nous l’an dernier, et nous savons que ce genre de piste n’est pas particulièrement favorable à notre package. Mais rien n’est impossible, alors nous serons prêts à faire de notre mieux. »
Charles Leclerc, de son côté, court quasiment à domicile : le Francophone sera forcément aussi soutenu par le public tricolore, et le Castellet n’est pas si loin de la Principauté… Le jeune pilote avait brillé en qualifications l’an dernier, avec une très belle 8e place dans la Sauber. Et cette année ?
« La France est un circuit assez nouveau pour moi, et c’est étrange puisque le Paul Ricard est très proche de chez moi. J’ai des souvenirs formidables du week-end de l’an dernier – c’était la première fois que je courais au Paul Ricard. C’était aussi la première fois que je rentrais en Q3 en F1, ce que je n’oublierai jamais. »
« La piste est assez atypique, avec de larges zones de dégagement. Vous pouvez vraiment pousser la voiture à sa limite en essais libres, sans prendre vraiment de risques, puisque les murs sont assez loin. J’apprécie vraiment de conduire au Castellet et j’ai hâte d’y retourner. »
De l’autre côté du garage, Sebastian Vettel aura à cœur de ne pas revivre la mésaventure de l’an dernier : au départ, il s’était accroché avec la Mercedes de Valtteri Bottas et avait ruiné son Grand Prix.
« Le Grand Prix de l’an dernier était notre premier au Paul Ricard depuis de longues années, donc nous aurons plus de données avec lesquelles travailler ce week-end. Le circuit a de longues lignes droites et des virages à faible vitesse, même si les vitesses de passage en courbe sont aussi plus variées. La plupart des virages ont été resurfacés depuis l’an dernier. »
« Nous avons une sélection de pneus un cran plus dure qu’à Montréal. Et la course devrait vraisemblablement être encore à un seul arrêt. La météo peut être imprévisible ici, et il fait souvent chaud. Il y a aussi souvent du vent. »
« L’an dernier notre course fut compromise par un incident au premier tour, mais je pense que notre voiture a le rythme pour bien performer ici. »