Charles Leclerc est décidément invincible en qualifications à Bakou ! Le pilote Ferrari n’a pas été battu pour la pole depuis 2021 en Azerbaïdjan, et il se félicite d’avoir de nouveau signé le meilleur chrono cette année, surtout après un accident lors de la première séance du week-end.
"C’est un de mes circuits préférés de la saison, je l’aime vraiment. Le week-end n’a pas été simple avec l’accident en EL1, mais je n’ai pas perdu confiance car je savais que le rythme était là. Mais en EL2, on a eu un problème avec une nouvelle pièce et j’ai perdu du temps" a déclaré Leclerc.
"C’est du temps que l’on ne rattrape jamais vraiment. Je n’étais pas inquiet mais je savais qu’on avait du temps à rattraper. Mais le rythme était là et en Q3, il fallait rester éloigné des murs. J’ai attaqué davantage, la voiture était géniale et c’est incroyable d’être en pole."
Ferrari s’élancera aux première et troisième positions, et Leclerc pense que c’est ce que la Scuderia pouvait espérer de mieux. Il pense aussi que la SF-24 est mieux armée pour viser la victoire en course que ses devancières : "On va dire que c’est le mieux qu’on aurait pu espérer. J’espère qu’on pourra jouer un jeu d’équipe demain mais la course sera longue."
"Par le passé, on avait des difficultés le dimanche mais on a une meilleure voiture de course cette année. La gestion des pneus sera cruciale et on devra faire un très bon travail. On a fait un bon travail à Monza mais on doit repartir de zéro et c’est ce qu’on a fait. La dégradation sera importante, on devra s’adapter à tous les composés donc on devra faire nos devoirs ce soir pour se préparer."
Carlos Sainz sera donc troisième, et il se félicite de ce résultat sur un circuit où il reconnait ne pas être à l’aise : "Je pense qu’on a connu une qualif solide avec les deux voitures, on s’est mis en bonne position pour demain. Je n’ai jamais été parfaitement dans le rythme ici et c’est pour ça que je suis un peu en retrait."
"Mais mon rythme était bon hier et c’est prometteur pour la course. La piste progressait beaucoup et nous avions de plus en plus de grip. Il fallait donc s’adapter car on pouvait avoir de plus en plus de confiance. Et j’ai trouvé quelque chose qui m’a permis d’aller jusqu’en Q3."
Interrogé sur le fait de pouvoir viser la deuxième place, il assure que c’est lui-même qui était trop en retrait : "Si j’avais été un peu plus rapide, oui, mais c’est Bakou et je n’ai jamais été la meilleure version de moi-même ici."