Auparavant, marquer des points pour Williams tenait de l’exception, c’est devenu la règle : ces 4 derniers Grands Prix, l’équipe a inscrit par 3 fois des points, avec même le podium de George Russell à Spa.
Le retour à la triste normalité sera-t-il pour ce Grand Prix en Russie, ce week-end ? Forcément après de telles prouesses, l’appétit vient en mangeant et George Russell, fraîchement confirmé chez Mercedes, vise une quatrième entrée dans les points.
« Je me sens reposé, rétabli et prêt à reprendre la compétition en Russie. C’est un circuit exigeant avec des sections délicates et des virages rapides qui constituent un défi à la fois pour le pilote et pour la voiture. Le Parc Olympique de Sotchi est également un endroit unique pour faire la course et passer devant certains des sites des Jeux Olympiques d’hiver constitue une toile de fond spectaculaire. Après avoir obtenu de bons résultats lors des dernières courses, dont trois points lors des quatre dernières courses, l’équipe va tout mettre en œuvre pour poursuivre sur cette lancée ce week-end. »
Nicholas Latifi est en pleins progrès lui aussi et peut se servir des dernières courses de l’année pour affirmer son statut à Grove, en attendant l’arrivée d’Alexander Albon dans l’équipe. C’est donc pour confirmer cette dynamique positive que le Canadien arrive en terre caucasienne.
« La Russie est un circuit intéressant et unique qui donne une impression de circuit urbain. Il y a beaucoup de virages similaires, il est donc très important d’adapter les réglages de la voiture à la série de virages à 90 degrés, et parfois vous avez du mal à trouver un bon rythme dans cette série de courbes. Le dernier secteur est aussi très technique, donc vous pouvez gagner ou perdre beaucoup de temps ici. Nous avons eu de bonnes courses récemment, donc je vais essayer de maintenir cette dynamique positive et de tirer le meilleur parti de toutes les opportunités qui se présentent à Sotchi. »
Dave Robson, directeur de la performance, espère aussi "consolider la bonne forme" de son Williams à Sotchi.
Quels en sont les défis techniques en particulier ?
« L’Autodrome de Sotchi est un circuit délicat, avec le dernier secteur en particulier qui est très exigeant, surtout si les pneus ont souffert plus tôt dans le tour. La surface de la piste n’a cessé d’évoluer depuis que nous sommes arrivés ici, mais elle se stabilise maintenant et constitue une bonne base pour les pneus Pirelli. Comme l’année dernière, nous avons les composés les plus tendres de la gamme Pirelli ici et ils devraient former une bonne combinaison pour les qualifications et la course. Le temps devrait être plus frais qu’il y a 12 mois, ce qui nécessitera une approche légèrement différente des pneus, mais cela devrait être gérable. »
« Avec la majorité du secteur 2 constituée de virages à vitesse moyenne et la faible vitesse moyenne du secteur 3, il est difficile d’obtenir un bon réglage général. Notre expérience de vendredi sera importante pour juger de la façon dont les pneus se comporteront sur un relais complet de course, et donc pour savoir quels sont les meilleurs compromis à faire, entre le rythme de qualification et de course. »