Charles Leclerc aurait déjà prouvé à Ferrari qu’il méritait le statut de pilote numéro 1 cette saison. Tel est l’avis de Marcus Ericsson, qui fut le premier coéquipier du Monégasque en Formule 1 chez Alfa Romeo en 2018 (photo).
Le Suédois, qui évolue désormais en Indycar après avoir prit part à 97 Grands Prix de 2014 à 2018, estime que la Scuderia doit favoriser Leclerc dans le but d’aller chercher son premier tire pilotes depuis 2007.
Leclerc compte actuellement 19 points d’avance sur son rival Max Verstappen et 54 sur son coéquipier Carlos Sainz.
"Charles prend ce rôle de leader et ils vont devoir le soutenir au championnat," a déclaré Ericsson.
"Je pense que Carlos a démontré qu’il n’était pas forcément d’accord avec ça ! Il essaie de devancer Charles mais comme nous l’avons vu par le passé, c’est toujours mieux pour une équipe d’avoir un leader clair, comme ce fut le cas pour Max ou Lewis (Hamilton) ces dernières années. Je pense donc que tout le soutien ira à Charles à l’avenir."
Leclerc a impressionné Ericsson en 2018
Alors qu’il disputait sa cinquième (et dernière) saison en Formule 1 en 2018, Ericsson faisait face au débutant monégasque qui prenait aisément le dessus sur lui chez Alfa Romeo. Et le Suédois ne cache pas avoir été impressionné par son ancien coéquipier cette année-là.
"Dès son arrivée en Formule 1 en 2018, il était évident que c’était un pilote extrêmement rapide."
"Il n’y avait pas le moindre doute à ce sujet. Tout le monde pouvait le voir."
"Outre son talent, son éthique de travail sautait aux yeux. Il était si déterminé à bien faire et à apprendre, il me parlait et me posait beaucoup de questions."
"J’avais déjà pas mal d’expérience à ce moment-là. Mais il était très rapide d’entrée de jeu dans cette voiture. Il s’auto-critique beaucoup lorsqu’il commet des erreurs et il a toujours à cœur d’apprendre de celles-ci."
"Je pense que c’est l’une des plus grandes qualités de Charles Leclerc : s’il se trompe, il va de l’avant et revient plus fort."
"Il a la tête froide et je pense qu’il va encore plus se révéler sous la pression. Je m’attends à ce qu’il s’en accommode très bien."
"D’après ce que j’ai vu en étant à ses côtés, plus il a de pression et plus il est performant, c’est ce genre de gars. Il a été frustré ces deux dernières années car Ferrari n’avait pas une voiture capable de se battre à l’avant, mais c’est maintenant le cas. D’après ce que nous avons vu jusqu’ici, il a été bon à chaque fois qu’il était sous pression."