La rumeur d’un Grand Prix de F1 à Madrid fait les gros titres ces derniers temps, notamment ce week-end lors de l’escale espagnole du championnat du monde 2023. Mais le président du Sénat de la FIA tempère ces bruits de paddock.
"Il y a beaucoup de bruit, mais le circuit n’a pas été approuvé et il n’y a pas de proposition ferme" a déclaré Carmelo Sanz de Barros, qui est également président du club automobile espagnol Real Automovil Club de Espana.
Il admet toutefois qu’il existe une "volonté politique" de mettre sur pied un événement à Madrid. Mais il affirme que les projets de Madrid n’en sont pas encore à un stade avancé : "La première demande serait adressée à la fédération espagnole, puis à la FIA."
"Ensuite, la proposition commerciale serait transmise à la FOM. Je peux confirmer qu’il n’y a rien pour l’instant et qu’en raison de la situation politique, la situation va continuer ainsi jusqu’en septembre au moins."
Il a également déclaré que le Grand Prix d’Espagne à Barcelone n’était pas du tout remis en question sur la durée de son engagement, car "la FIA et la FOM ont l’habitude de respecter leurs contrats".
Plusieurs courses de F1 en Espagne ?
Un autre haut responsable du sport automobile espagnol et de la FIA, Manuel Avino, a abondé en ce sens : "Nous ne pouvons pas nous permettre une guerre entre Barcelone et Madrid pour le Grand Prix."
"Ce qui nous intéresse, c’est de le garder en Espagne et s’il peut y en avoir deux, c’est encore mieux. En Espagne, nous en avons eu deux, avec Barcelone et Valence, il n’y a pas si longtemps."
Stefano Domenicali, le PDG de la F1, a toutefois minimisé ce scénario, privilégiant une possible alternance dans le futur. Mais le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, admet qu’il s’agit d’une possibilité.
"J’aime ce pays et le fait qu’il y ait de l’intérêt pour plus d’un Grand Prix est une bonne nouvelle. En fait, il pourrait y en avoir deux, et même trois" a souri Ben Sulayem, en référence à ses réunions à Barcelone avec une délégation représentant le circuit de Jerez.