Contrairement à la MotoGP, ou d’autres événements sportifs, la Formule 1 semble tenir le cap pour organiser à peu près normalement son début de saison.
A part le Grand Prix de Chine qui a été reporté (et non annulé), pour l’instant, les 22 courses prévues restent bien au calendrier aux dates prévues.
Est-ce que la F1 ne serait pas aveuglée par la nécessité de faire rentrer à tout prix l’argent dans les caisses de la FOM et des équipes ? Ross Brawn s’en est défendu.
"C’est un défi, nous devons tous faire face au coronavirus. Mais la clé est de pouvoir tenir nos courses de la manière la plus sûre possible. Nous ne prendrons pas de risques qui ne sont pas nécessaires mais nous ne pouvons pas tout annuler complètement non plus. Si l’économie mondiale s’écroulait, ce serait encore pire pour les gens que le coronavirus en termes de conséquences," estime le directeur sportif de la F1.
Brawn admet que la FOM agit "au jour le jour, avec toutes les autorités locales". Cela permet d’ajuster certaines actions logistiques, tout en demandant aux équipes de faire des efforts en termes de flexibilité et de personnel à déplacer sur les courses.
Le Britannique reconnait aussi ne pas avoir de vision à long terme.
"Pour l’instant, nous avons les trois premières courses à assurer et cela semble bien parti. Mais, en Europe, la situation évolue énormément. Nous réagirons en conséquence."