Les discussions sur la longueur des zones DRS se sont multipliées ces dernières semaines, après le piètre spectacle offert à Bakou, où l’activation du volet aérodynamique avait été raccourcie. Le directeur d’Aston Martin F1, Mike Krack, demande aux équipes de ne plus se mêler de ces discussions et de faire confiance à la FIA.
"Nous devons calmer un peu toutes ces discussions sur le fait que le DRS est trop long ou trop court" a déclaré Krack, cité par Speedcafe.com. "C’est quelque chose que la FIA et la F1 font sur les circuits et tout le monde ne devrait pas faire du lobbying pour obtenir ce qui est le mieux pour soi."
"En fin de compte, le but du DRS est de faciliter les dépassements. Malheureusement, c’est l’un des rares outils dont nous disposons, et nous devons laisser les décideurs prendre les meilleures décisions pour le sport."
Une donnée variable selon les circuits ?
Dan Fallows, le directeur technique de l’équipe anglaise, confirme que les données ne prouvent aucunement que les dépassements sont plus difficiles. Selon lui, c’est surtout dépendant des circuits que visite la Formule 1.
"J’ai entendu les conversations, mais je n’ai pas vu de données jusqu’à présent qui disent que c’est plus difficile de dépasser" a déclaré Fallows. "Les pilotes ont leurs propres opinions, et je pense que nous avons vu des gens faire rouler les voitures avec des spécifications légèrement différentes les unes des autres, ce qui fait clairement une différence."
"Nous en sommes à quelques courses, mais il est peut-être un peu tôt pour le dire. On a parlé de Bakou, mais je pense que nous avons vu dans les courses précédentes qu’il y avait des possibilités de dépassement. Il y a certainement des caractéristiques qui dépendent du circuit."
"Monaco est un exemple extrême, mais nous savons qu’il y a des circuits où nous devons tirer le maximum de la voiture en qualifications parce qu’il y a peu de possibilités de dépassement en course. Il en sera de même pour tous les circuits cette année, il y en aura toujours qui seront plus faciles à doubler et d’autres qui ne le seront pas."