Bruno Famin a pris les rênes d’Alpine F1 après le départ d’Otmar Szafnauer, alors que ce dernier a semblé quitter l’équipe en mauvais termes avec ses anciens collègues. Mais Famin assure qu’il s’agit d’une différence de vision des choses, et non d’un problème d’entente humaine.
"Personne ne dit qu’Otmar Szafnauer n’est pas bon. Otmar et Alan sont des personnes très expérimentées" a déclaré le Français. "Ils sont de véritables atouts pour une équipe, nous le savons parfaitement, mais avec ce genre de défi, la compétition est très dure."
"Il faut être aligné à 100 % pour que tout le monde travaille en étroite collaboration et ce n’était plus le cas. Nous n’avons jamais perdu confiance. Lorsque nous développons ce type de projets, nous devons vraiment être sur la même longueur d’onde que toute l’équipe, y compris la direction de l’équipe."
"Nous travaillions ensemble et, à un moment donné, nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde sur certains sujets. Si l’on n’est pas alignés à 100 %, nous avons tous suffisamment d’expérience pour savoir qu’il est inutile de continuer ensemble et que chacun doit suivre sa propre voie."
"Nous n’avons supprimé personne. Nous avons simplement choisi d’emprunter une voie différente parce que nous n’étions pas dans la ligne de mire. Quand je dis que je n’ai jamais perdu confiance en Otmar, c’est parce que je connais ses compétences, je connais ses antécédents et lui comme Alan sont de très bons professionnels de la Formule 1."
Famin promet beaucoup de changements au sein d’Alpine F1 : "Nous ne sommes pas là où nous l’espérions. Nous n’avons peut-être pas assez progressé, mais les concurrents, eux, se sont améliorés. Ils ont montré qu’ils étaient capables de faire de grands changements et nous avons pu suivre cette voie également."
"Nous travaillons. Toutes les personnes à Enstone travaillent ensemble, et tout le monde travaille dur pour développer la meilleure voiture possible. Nous devons changer beaucoup de choses, dans la mentalité, dans l’esprit général, mais c’est l’une des choses que nous verrons dans l’évaluation."