Bruno Famin est heureux de voir, pour la deuxième course consécutive, les deux pilotes Alpine F1 inscrire des points. Le directeur de l’équipe française veut garder cette tendance lors des prochaines manches du calendrier.
"Il y a une bonne dynamique. C’est agréable d’avoir à nouveau les deux voitures dans les points ici en Espagne et de voir l’équipe marquer sur les trois derniers Grands Prix. Neuvième et dixième, ça pourrait être mieux, mais c’est une tendance positive que nous devons poursuivre" note le Français.
"Nous avons été meilleurs sur cette piste, on a fait une bonne qualif et on était plus à l’aise. On doit capitaliser là-dessus, et nous devons en analyser les raisons pour continuer à améliorer notre package global."
"C’était une course difficile à deux arrêts, mais nos deux pilotes ont fait du bon travail, notamment au niveau de la gestion des pneumatiques, de l’énergie et de l’essence. Le week-end prochain, un week-end sprint nous attend en Autriche, où le but sera de prolonger notre série positive dans les points."
"Il faut aligner les planètes"
Esteban Ocon avait le châssis le plus léger mais ne se sentait pas bien à son volant, ce que Famin veut creuser : "C’est le ressenti d’Esteban mais on n’a pas de données pour le confirmer. Le châssis est différent, il y a un peu d’écart en masse. On avait dit qu’on les traiterait équitablement et c’est pour ça qu’on inverse, mais nous n’avons rien remarqué."
Alpine doit maintenant comprendre pourquoi l’A524 était si performante ce week-end : "La voiture, les pneus, c’est tout un ensemble. Il faut aligner des planètes avec les températures de piste. C’est toute la difficulté de ce sport, il faut tout mettre bout à bout et comprendre pourquoi."
"On comprend mieux la voiture, David Sanchez est arrivé récemment et apporte un oeil neuf sur ce qu’on fait. On fait les choses différemment, on a une meilleure compréhension. Mais on ne va pas garantir qu’on comprendra tout partout, car il y a des écarts, mais on avance."
Famin tempère ’l’effet Briatore’ après l’arrivée du consultant : "Flavio est consultant, il nous aidera à traiter des affaires politiques, de haut niveau, il a un réseau extraordinaire, il connait la F1 depuis 40 ans, donc il va nous aider à traiter ces questions-là. Mais on ne l’attend pas dans les progrès sur les temps d’arrêts !"