Les moteurs hybrides sont arrivés en 2014 et sont toujours décriés pour leur coût pour les équipes de Formule 1. Ils ne devraient pas trop changer en 2021 car peu de manufacturiers sont intéressés, mais l’objectif pour 2025 serait de les faire évoluer. Andreas Seidl, directeur de McLaren, rappelle les enjeux d’une telle évolution.
"Tout d’abord, il y a évidemment beaucoup de changements en cours dans l’industrie automobile en ce moment avec les moteurs, l’électrification et ainsi de suite. Je pense que pour le prochain cycle de réglementation, il faut tout simplement passer à l’étape suivante de l’hybridation, c’est certain."
"C’est un aspect technique, mais pour être attrayant et pour qu’un manufacturier puisse y participer à nouveau, je pense qu’il est également très important de s’assurer que l’on peut participer à ce sport avec un investissement qui est bien moindre que celui nécessaire actuellement.
"Actuellement, si vous voulez rouler en F1, il faut de gros investissements au niveau des infrastructures et le budget dont vous devez disposer pour en arriver au niveau de fabrication établi, car il faut être réaliste, ne laisse pas envisager que quelqu’un investisse comme ceci."
Paul Monaghan, manager de Red Bull, se penche lui aussi sur le sujet : "C’est une question intéressante et je vais répondre en disant que, si vous me demandiez ce que je ferais actuellement, j’essaierais de ne pas agacer les quatre qui sont là en ce moment, au risque de nous retrouver avec deux motoristes."
"Donc, de ce point de vue, les quatre investissent et développent actuellement des moteurs et les fournissent aux dix équipes. On pourrait repartir d’une feuille blanche, mais cela annulerait plutôt tout le travail qu’ils ont fait jusqu’ici."