Le Grand Prix de Las Vegas a très mal commencé le jeudi soir, avec une journée qui est à inscrire dans les pires de l’histoire récente de la F1, surtout pour les spectateurs délogés avant les EL2 en tribune.
Mais il a très bien fini, avec un beau spectacle en piste proposé le samedi soir tard.
D’ailleurs, n’était-il pas trop tard ? En faisant partir la course à 22 heures, et même les qualifications à minuit, Liberty Media a peut-être un peu trop tiré sur la corde. On ne parle pas seulement des températures de piste, très froides (Charles Leclerc en sait quelque chose, lui qui a eu du mal à chauffer ses durs) ; mais encore de la fatigue générale dans le paddock.
Que changer donc l’année prochaine à Las Vegas (à part les plaques d’égout) ? Charles Leclerc le sait…
« Je pense surtout au fait que nous ayons roulé si tard. Je comprends la raison, évidemment avec l’audience en Europe. Je ne sais pas si c’est le but ou la raison pour laquelle nous avons roulé si tard, mais j’ai senti que c’était un peu à la limite. »
« Et aussi sur les températures, c’était très, très délicat à gérer ; donc c’est définitivement une chose que j’aimerais changer pour l’année prochaine. »
« D’un autre côté, depuis le début du week-end, j’ai vraiment apprécié le Grand Prix. Et je suis particulièrement heureux de voir que nous avons terminé ce week-end sur une bonne note - parce que cela m’a fait mal de voir ce sport que j’aime, mal commencer un Grand Prix dès le jeudi. Mais nous avons eu une course extraordinaire et j’en suis heureux. Alors oui, il n’y a pas grand-chose d’autre à changer que le timing. »
Grand pourfendeur du Grand Prix dans le Nevada, Max Verstappen voudrait tout changer ou presque, mais d’abord les horaires des séances... ainsi que la place de Las Vegas dans le calendrier. Le pilote de Milton Keynes a déjà les yeux qui piquent avant le tout prochain déplacement à Abu Dhabi...
« Oui, c’est peut-être le bon moment. Pour l’année prochaine, ce n’est peut-être pas possible de changer les horaires… mais il faudrait peut-être améliorer un peu la gestion du déplacement à Abu Dhabi, parce que c’est un gros décalage horaire, surtout à la fin de la saison quand tout le monde est déjà un peu fatigué. Je pense que c’est un peu trop. »
« Il serait donc peut-être idéal de trouver une autre date (pour Las Vegas), car nous devrions peut-être faire une tournée plus américaine. Je sais, bien sûr, que pour la vente de billets, ce n’est pas l’idéal. Nous pouvons donc peut-être trouver une solution. Les 12 heures de décalage horaire et les horaires complètement différents pour les courses sont également... Je trouve que c’est un peu trop. »
Sergio Pérez est du même avis que son coéquipier : enchaîner directement avec Abu Dhabi est trop violent.
« C’était un excellent premier événement, mais je changerais les horaires, en pensant que nous devons maintenant aller à Abu Dhabi, probablement la plus longue distance que nous ayons à parcourir de toute l’année. Alors oui, je vais probablement y réfléchir. Pourquoi pas faire de Vegas ma dernière course ? Je suis à seulement deux heures de Guadalajara, ce serait donc une belle fin pour la saison ! »