Pour 2021, Jean Todt, le président de la FIA, a proposé de réduire le nombre d’aides disponibles pour les pilotes.
Parmi ses idées, le Français a notamment évoqué la suppression de l’anti-calage, le système qui permet de maintenir un moteur allumé en cas de faute du pilote (tête-à-queue, départ manqué, souci lors d’un arrêt aux stands, etc.).
Pour les pilotes interrogés à ce sujet, ce n’est pas forcément une piste à suivre.
"Prenez simplement l’exemple de mon départ en Autriche (photo)," répond Max Verstappen.
"Si je n’avais pas pu participer, nous n’aurions pas eu un Grand Prix excitant."
"Parfois c’est bien de perdre un pilote, parfois pas. C’est double tranchant. Mais selon moi je pense que c’est bien de toujours avoir des voitures en action. Même si on loupe notre départ, on peut participer, faire une remontée et animer la course plutôt que de simplement abandonner."
"Et ce serait bête selon moi de perdre une voiture en course simplement à cause d’un calage au départ ou lors d’un arrêt aux stands."
Pour Pierre Gasly, "c’est le genre de souci qui vous arrive en course qu’une fois au maximum en une saison, souvent jamais. Interdire l’anti-calage n’aurait pas un gros impact."
Les pilotes Renault rappellent eux que beaucoup de voitures peuvent se relancer avec la seule aide de leur MGU-K et des batteries électriques. Cela prend un peu plus de temps simplement. Ce serait une solution intermédiaire "à considérer" selon Daniel Ricciardo.