Pas moins de cinq drapeaux rouges ont été brandis à Imola durant la séance de qualifications du vendredi, marquée par une météo changeante et des températures fraîches qui ont vu les pilotes avoir bien du mal à mettre leurs pneumatiques en température et commettre de nombreuses erreurs.
Pour Sergio Perez, c’en était trop. Le pilote Red Bull estimait après avoir décroché la deuxième place du Grand Prix que si "un pilote provoquait un drapeau rouge, il devrait être pénalisé d’une manière ou d’une autre," avant d’ajouter que "sur des circuits comme Monaco, faire une erreur peut vous permettre de garder la pole" et qu’il fallait donc "revoir tout ça."
Il est vrai qu’en 2021, Charles Leclerc obtenait la pole position à Monaco après s’être crashé en Q3 alors qu’il avait déjà signé le meilleur temps, empêchant ainsi involontairement les autres pilotes de faire mieux que sa tentative.
Le directeur de Mercedes F1 Toto Wolff appelait alors déjà à une étude du règlement actuel concernant le drapeau rouge et à s’inspirer de ce qui se faisait de l’autre côté de l’Atlantique.
"Je ne connaissais pas la règle qui s’appliquait aux Etats-Unis, mais je pense qu’elle est bonne et permet d’éviter toute confusion : si vous causez un drapeau rouge, pas de pole position."
"Je ne pense absolument pas que Charles se soit mis volontairement dans le mur car il y a trop en jeu. Mais il serait sage de faire en sorte que ce type de situation n’entraîne pas de polémique."