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Femmes en F1 : les progrès sont visibles en coulisses

Quelles sont les femmes les plus connues aujourd’hui ?

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Les femmes comptent pour 40 % de l’audience en F1… mais pour 99 garçons qui évoluent en karting, on trouve seulement une fille. C’est ce que rappelait Toto Wolff dans un de nos articles précédents.

Les inégalités femmes/hommes en F1 se jouent donc à la racine. Mais s’il est très peu probable de voir une femme pilote titulaire en F1 prochainement, malgré la présence de la F1 Academy (photo), en revanche, dans les coulisses des usines, les choses bougent.

Plusieurs écuries ont en effet mis en place des programmes pour promouvoir leurs jeunes talents féminins en interne.

Par exemple, chez Williams F1, James Vowles a sûrement imité les bonnes pratiques de Mercedes F1, une équipe en pointe sur ces sujets.

« Oui, nous avons procédé à une évaluation interne des talents il y a quelques jours » explique le patron de Williams F1, James Vowles.

« Nous avons donc Megan, qui était une apprentie et qui a gravi les échelons jusqu’à occuper un poste à succès et aux grandes responsabilités. Elle va l’apprendre maintenant par cette conférence de presse, mais c’est un très beau poste, de premier ordre fondamentalement ! »

« J’ai Chloé dans l’équipe de course qui s’occupe de beaucoup d’éléments et de choses. Et malheureusement, si vous regardez la télévision, vous verrez à l’intérieur de notre garage. »

« Et j’ai la chance d’être entouré d’un environnement qui se développe, ce qui devrait être le cas actuellement. C’est un environnement ouvert, où nous sommes ouverts à la méritocratie, mais où l’on peut faire venir les meilleurs, indépendamment de leur origine et de leur personnalité. »

« Ce qui est encourageant, c’est que, si je prends la Commission F1, nous avons eu une très bonne conversation sur la façon dont nous pouvons sérieusement amener les femmes à entrer en Formule 1. Parce qu’il y a un chemin à suivre, et c’est terriblement difficile pour le moment. Et sur les quatre heures que nous avons passées ensemble, nous avons consacré 20 ou 30 minutes à cette question, même si cela concerne la F1 Academy, une série avec laquelle nous ne travaillons pas directement. Je pense donc que le fait que cela atteigne ce niveau et que nous en parlions en Commission F1 montre à quel point le monde prend les choses au sérieux, et ce de manière très positive. »

Du côté de Woking, Zak Brown, le PDG de McLaren Racing, nous présente aussi les talents féminins de son écurie.

« Oui, on a beaucoup de talents, à commencer par mon équipe de direction. Laura, notre directrice financière. Je ne pourrais pas diriger l’entreprise sans Laura, et elle travaille avec nous depuis un certain temps. Elle connaît très bien l’équipe de course, ce qui nous aide tous à prendre les bonnes décisions en matière d’investissement stratégique. Chloe Todd, ma chef de cabinet, fait également partie de l’équipe de direction. Je ne pourrais pas faire mon travail sans qu’elle en fasse la plus grande partie à ma place. Louise McEwen, notre directrice du marketing, est reconnue comme l’une des meilleures directrices du marketing dans le domaine du sport automobile et de l’engagement des fans. »

« Nous venons d’engager Stephanie Carlin, qui dirige notre programme pour les jeunes pilotes et aide Andrea Stella pour les opérations commerciales, et la liste est encore longue. Je suis donc très fier de travailler avec eux, et nous ne pourrions pas faire notre travail sans eux et bien d’autres. Et je suis très heureux que la F1 Academy continue à attirer l’attention sur notre sport, ce qui va créer des opportunités. »

La F1 Academy, un game-changer ?

Pour promouvoir les jeunes pilotes féminins, la F1 compte donc aussi sur sa F1 Academy, une sorte de F4 féminine qui court ce week-end à Miami.

Pour Laurent Mekies, le patron de RB F1, cela déclenchera un effet domino à terme.

« Vous savez, la F1 Academy est un outil fantastique, non seulement pour amener une femme en Formule 1, mais aussi parce qu’à travers la F1 Academy, vous augmentez à coup sûr le niveau d’acceptation des femmes en général dans notre sport. Et cela se reflète non seulement dans les candidatures pour devenir pilote, mais aussi dans l’implication des femmes en général dans notre sport à tous les niveaux, dans tous les types d’emplois. »

Mike Krack, le patron d’Aston Martin F1, confirme enfin que dans l’équipe de Silverstone, de plus en plus de femmes sont présentes à tous les niveaux.

« Il est évident que toutes les équipes soutiennent la F1 Academy. Nous avons les livrées de nos équipes et cela montre clairement un certain niveau d’engagement. »

« Mais je pense aussi, sans citer de noms, qu’en parcourant l’organisation, nous constatons un changement en général. Nous voyons de plus en plus de filles et de femmes à tous les niveaux, que ce soit dans les opérations, la fabrication, l’ingénierie, l’équipe de course. Et si nous zoomons ou si nous suivons la caméra dans la voie des stands, nous voyons de plus en plus de femmes faire partie de l’équipe de course, ce qui est une bonne chose. »

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