La panne subie par Sebastian Vettel à Sotchi, et qui a mis un terme à la lutte entre les pilotes Ferrari, était liée au MGU-K. Mattia Binotto, directeur de Ferrari, révèle que l’équipe a préféré faire s’arrêter son pilote pour des raisons de sécurité.
"Nous avons eu un problème sur le moteur, sur la partie hybride du moteur, et nous avons perdu l’isolation du système électrique dans la voiture" révèle Binotto. "Pour des raisons de sécurité, nous avons dit à Sebastian de s’arrêter immédiatement et de s’écarter au maximum de la carrosserie en sortant."
"Bien sûr, c’est très dommage car 100 mètres plus tard, il y avait la voie des stands et la voiture de sécurité virtuelle ne serait pas sortie, mais c’était le plus sûr que nous pouvions choisir de faire pour Seb et sur le plan de la sécurité."
De son côté, le directeur de course Michael Masi a choisi d’opter pour la voiture de sécurité virtuelle au moment où la Ferrari s’est arrêtée, contrairement au safety car sorti lors des accidents de Romain Grosjean puis de George Russell, mais surtout sur le fait de neutraliser la course.
"La voiture n’était pas sûre sur le plan de l’électricité et elle est restée dangereuse jusqu’à la fin de la course" explique-t-il. "Pour pouvoir la récupérer de la manière la plus sûre possible et mettre les commissaires en piste, c’était une décision simple."
"La ramener dans ce trou [dans le mur], du fait du problème électrique, nous a obligés à nous assurer que tout était sécurisé. Avec l’électrique, on a la lumière verte sur le haut de la voiture comme indicateur, et les gars nous ont dit tout de suite qu’elle n’était pas sûre."
La crainte d’un sur-accident était bien trop présente : "De notre côté, nous devons être prudents. C’était une voiture de sécurité virtuelle très simple. Il y a une raison pour la présence d’une grande quantité de Tecpro, c’est car les pilotes peuvent sortir. On n’a pas hésité une seule seconde."