Le responsable de la stratégie de Ferrari, Iñaki Rueda, a expliqué comment la Scuderia a abordé la course du Grand Prix d’Autriche. L’équipe italienne avait perdu le Sprint F1 face à Max Verstappen, mais l’objectif était de ruiner la stratégie de Red Bull pour que le Néerlandais s’arrête plus tôt que prévu.
"Dimanche, pour la course principale, nous savions que l’un des plus gros problèmes serait la gestion des pneus" a déclaré Rueda. "Nous savions que les tendres seraient trop tendres pour la course, cela nous laissait avec une course avec des durs et des médiums, et nous pensions que ce serait une course à deux ou trois arrêts."
"Notre principal objectif pour dimanche était de déstabiliser Verstappen. Nous nous élancions deuxième et troisième, notre objectif était de mettre la pression sur Verstappen et de le persuader de s’arrêter très tôt pour une course sous-optimale à deux arrêts."
"Charles a mis assez de pression pour réellement dépasser Verstappen, et Carlos allait le dépasser. Cela a persuadé Verstappen de s’arrêter très tôt, dès le 13e tour. C’était trop tôt pour une course optimale à deux arrêts, donc nous avions atteint notre premier objectif."
Un "choix" stratégique réussi en fin de course
L’abandon de Sainz en fin de course a mis Ferrari à l’épreuve, et la Scuderia a bien réagi en présumant de ce qu’allait faire Red Bull pour Verstappen : "Malheureusement, Carlos a subi une panne moteur alors qu’il était sur le point de dépasser Verstappen, ce qui a déployé la voiture de sécurité virtuelle."
"Nous avons dû faire un choix avec Charles à ce moment-là. Est-ce que l’on restait en pneus durs, ou est-ce que l’on rentrait pour chausser des mediums plus frais ? Le fait que Verstappen avait de très vieux pneus durs nous a persuadés de chausser des mediums neufs, car nous étions convaincus qu’il ferait de même."
Heureusement, Rueda souligne que le changement de pneus a été exécuté à la perfection par les mécaniciens de Ferrari : "Notre équipe dans les stands a effectué cinq très bons arrêts au stand ce week-end, et le dernier n’a pas fait exception. C’était encore moins de trois secondes."