Ce n’est pas si loin et l’affaire n’est toujours pas réglée : Fred Vasseur a confirmé que Ferrari avait déposé une réclamation auprès de la compagnie d’assurance du Grand Prix de Las Vegas pour les dégâts causés à la monoplace de Carlos Sainz.
La Ferrari SF-23 a subi de graves dommages estimés à plusieurs millions d’euros, puisque tout un châssis, un moteur et de nombreuses pièces ont été éventrés par une plaque de vanne d’eau qui s’est désolidarisée de la piste.
Bien que le problème soit dû à des circonstances indépendantes de sa volonté, Sainz a été contraint de prendre une pénalité de 10 places sur la grille pour les changements liés au moteur car il n’y a aucun motif de force majeure à la disposition des commissaires sportifs, qui voulaient l’exempter.
"Non, non," a-t-il déclaré aux médias lors d’un déjeuner de Noël chez Ferrari lorsqu’on lui a demandé s’il avait des réponses sur qui payait la facture des dommages causés à la voiture de Sainz.
"Vous savez que, quand on ouvre une discussion avec les assurances, ça dure des lustres !"
"C’est vrai partout, y compris en F1. On aura le temps d’avoir la discussion cet hiver. En réalité, pour être honnête, on a rouvert le dossier vendredi ou jeudi dernier."
"Mais ce serait juste que nous soyons remboursés !"
Les équipes doivent généralement assumer le coût des dommages causés à leurs voitures lors d’un accident mais il existe des cas où l’assurance dans des circonstances inhabituelles peut être utilisée pour récupérer ces coûts. Par exemple, lorsque la Haas de Romain Grosjean a été détruite lors du Grand Prix de Malaisie 2017 dans des circonstances similaires.
Il a fallu un an pour que Haas reçoive une indemnité pour le châssis, soit quelque 650 000 €, la compagnie d’assurance du circuit assumant la responsabilité de l’incident.