Enrico Gualtieri, le directeur du département moteur de Ferrari, a vécu un hiver intense avec le développement et l’intégration d’un nouveau bloc propulseur. Outre les difficultés liées au Covid-19, il a aussi mené une évolution des processus dans l’équipe.
"Le verdict de la saison 2020 est clair et immanquable, et il nous servira de point de départ pour cette année" explique Gualtieri. "D’une manière ou d’une autre, nous avons tous été obligés de faire face la situation urgente de la pandémie mondiale de Covid-19 et à ses conséquences."
"Ces conséquences ont également changé nos vies à tous, et en conséquence, ils ont imposé un gel du règlement durant la saison 2020. Cela nous a a encouragés à changer notre manière de travailler et notre stratégie."
"Nous avons dû réagir mais malheureusement, nous n’avons pas pu changer toutes les parties du moteur entre le moteur à combustion interne, le turbocompresseur, le système hybride, ou encore la forme du bloc propulseur."
Gualtieri explique comment la Scuderia a mobilisé l’ensemble de ses troupes pour développer le moteur au plus vite, et avec un maximum de synergies : "Nous avons tenté une approche systémique, en travaillant avec tous nos départements en simultané."
"Toutes les équipes, le planning, la simulation, le développement, celle en piste, ont cherché toutes les chances de progresser. On a identifié les choses sur lesquelles on pouvait travailler plus tard, après s’être occupés des priorités, sans oublier l’impact que chaque choix aurait sur la fiabilité."
"La saison est prête à commencer, et elle comporte aussi la préparation en vue du nouveau règlement, durant laquelle les heures de travail seront réduites. Le règlement nous encourage à être prêts au plus tôt, et à amener le plus d’évolutions possibles dès la première course."