La Scuderia Ferrari vient d’enchainer deux weekends avec des réussites totalement opposées : victoire de prestige à Monaco avant un weekend catastrophique à Montréal. Pour Frédéric Vasseur, la débâcle canadienne est simple à analyser.
"Au Canada, nous avons tout fait de travers du début à la fin, que ce soit au niveau des réglages, de la fiabilité ou des contacts en piste. Je pense que nous avons tout fait de travers tout au long du week-end."
Le dirigeant français, qui indique que l’objectif du weekend espagnol sera "d’éviter de faire des erreurs," a espoir que les problèmes rencontrés ne se répéteront pas : "Je l’espère, nous verrons cela ce week-end. Mais nous avons une bonne idée sur chaque sujet et j’espère que nous pourrons éviter de recommencer."
En revanche, pas question pour Vasseur de fixer un objectif précis de résultat pour Barcelone, tant la hiérarchie est serrée entre les équipes de pointe actuellement.
"Il est impossible aujourd’hui de faire une bonne prédiction des résultats parce que nous sommes un groupe de huit voitures qui ont fait la pole position ou la première ligne depuis le début de la saison. Cela signifie qu’il est impossible de prédire les résultats parce que c’est une question d’un dixième ou d’un dixième et demi. Vous pouvez faire une pole position et le week-end suivant, vous avez un coup de vent au bout de la ligne droite et vous pouvez être seulement troisième. C’est la réalité de la F1 aujourd’hui, la réalité des qualifications et nous devons prendre chaque résultat avec des pincettes."
La journée de vendredi a cela dit été positive pour Ferrari.
"Oui, je pense que le premier sentiment est bon. Nous devions tester l’ensemble des pièces que nous avons apportées ce week-end. Tout s’est bien passé. Maintenant, tout va bien, mais c’est plus ce soir et dimanche soir que nous devrons tirer des conclusions."
Son avis sur les pilotes de moins de 18 ans en F1
Alors qu’il devient de plus en plus probable que Kimi Antonelli fasse ses débuts en Formule 1 chez Mercedes en 2025, l’âge des pilotes est redevenu un sujet important alors que le prodige italien n’a pas encore fêté ses 18 ans. La FIA revoit d’ailleurs actuellement sa politique lié à l’âge et l’on pourrait à nouveau voir des pilotes mineurs évoluer dans la catégorie reine du sport automobile prochainement.
Vasseur, aujourd’hui à la tête de Ferrari mais longtemps dirigeant d’équipes évoluant dans l’antichambre de la F1, a lui-même fréquenté de nombreux jeunes pilotes et contribué à leur accession à l’élite. Et selon le Français, ce n’est pas tant l’âge qui compte mais la maturité.
"Je pense qu’en ce qui concerne l’histoire des 18 ans, c’est plus une question de maturité pour moi et c’est plus lié à la personne qu’à son âge. Il y a des pilotes très jeunes, très matures, et d’autres qui ont 30 ans et qui ne le sont toujours pas."