Ferrari a décidé d’attendre son Grand Prix à domicile, à Monza, pour introduire son nouveau moteur sur ses propres voitures alors qu’on le retrouve à Spa sur les deux Haas et l’Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi.
Est-ce par crainte d’un souci éventuel de fiabilité ? Mattia Binotto dément que c’est la stratégie de la Scuderia qui a été appliquée pour Sebastian Vettel et Charles Leclerc.
"Cela ne nous sert à rien de tester d’abord chez les autres équipes, ce n’est pas utile. La raison pour laquelle nous anticipons ce changement de Spec chez nos clients, ce n’est pas dû à l’obtention de données en réel. Au moment où vous introduisez une nouvelle Spec, celle-ci devrait être entièrement fiable, homologuée et validée sur le banc."
"C’est parce que nous sommes sur différents scénarios en termes d’allocation et de kilométrage. Et puis, en divisant le montage des moteurs à l’usine, cela facilite grandement les choses pour la logistique."
Le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, admet qu’il y a toutefois un avantage pour Monza.
"Un moteur très frais, neuf, à Monza, c’est 10 chevaux potentiels en plus. Soit deux dixièmes. Nos concurrents ont choisi Spa, nous préférons avoir un moteur le plus frais possible pour ce tracé très, très rapide."