Récemment, Charles Leclerc a roulé avec la Ferrari 312T de Gilles Villeneuve, pour un essai à Fiorano. Pour le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, le Monégasque incarne la même passion que celle qu’incarnait le Canadien auprès des tifosi.
"Évidemment, c’est 40 ans après et les voitures ont beaucoup changé, les circuits ont changé" note Binotto. "Si vous regardez l’époque et les voitures qu’ils avaient, elles étaient très dangereuses. Si vous aviez un accident, vous saviez quelles pouvaient en être les conséquences."
"Et aujourd’hui, les voitures sont très, très sûres, par rapport à ce qu’elles étaient, et ce grâce à tous les efforts de la FIA, de la F1 et des équipes. Je pense donc qu’à l’époque, les pilotes étaient vraiment fous, et ils étaient fous à cause de la quantité de risques qu’ils acceptaient tout simplement."
"Aujourd’hui, c’est certainement plus sûr. Mais si je regarde Charles, la façon dont il pilote, son talent, il y a plus que ça, avec la passion des fans pour lui. Et c’est quelque chose que je retrouve avec le hashtag ’Essere Ferrari’. Être Ferrari, c’est en quelque sorte essayer de renforcer le mythe du cavallino."
C’est pour cela qu’il place Leclerc et Villeneuve dans la même catégorie. Les espoirs des prochaines années de Ferrari reposent sur le premier cité, et on lui retrouve ce statut déjà iconique face aux fans de l’équipe, notamment parce qu’il est arrivé très jeune au sein de la Scuderia.
"Il n’y a que quelques pilotes qui ont été capables de faire ça et je pense que Charles est l’un d’entre eux, comme Gilles. Gilles était fantastique, en ce sens qu’il n’a gagné que six courses, mais il reste pour tous les tifosi du cavallino l’archétype du pilote"
"C’était vraiment dû à sa façon de piloter, sa façon de se comporter. C’est la passion qu’il mettait, et je pense que Charles a cela et c’est quelque chose qui est grand, nous sommes passionnés aussi bien nous-mêmes, et nous espérons qu’il gagnera simplement plus que six courses."