Ferrari a enfin accepté de signer la règlementation à 2026 et continuer à courir en Formule 1 selon les toutes nouvelles règles moteur.
Auparavant, l’équipe la plus légendaire du sport menaçait d’opposer son veto à la réglementation au motif que Red Bull Powertrains serait considéré comme un "nouveau motoriste" avec des avantages supplémentaires.
En tant que tel, Ferrari avait jusqu’à présent refusé de s’inscrire officiellement auprès de la FIA pour les règles du moteur 2026 - contrairement à Alpine, Mercedes, Red Bull, Audi et même Honda.
L’argument de Ferrari est que, parce que Red Bull Powertrains utilise actuellement la propriété intellectuelle de l’unité de puissance Honda, ce constructeur ne devrait pas bénéficier d’avantages supplémentaires comme plus d’essais au banc ou un plafond de dépenses plus élevé pour préparer 2026.
Une source chez Ferrari expliquait notamment que "ce serait comme si Alfa Romeo achetait la propriété intellectuelle de notre moteur actuel et profitait des avantages accordés aux nouveaux constructeurs pendant trois saisons."
"Et ensuite, en retour, nous pourrions acheter un moteur Alfa Romeo en 2026 et l’utiliser avec un badge Ferrari, ce qui nous donnerait un moteur que nos rivaux ne pourraient égaler."
"Mais ce n’est pas ce que la réglementation que nous avons convenue vise à faire. Un nouveau constructeur est un nouveau venu, comme Audi ou Porsche, sans expérience avec la réglementation actuelle."
N’ayant pas accepté les règles de 2026, Ferrari s’est vu interdire d’assister à une réunion sur la réglementation des moteurs en décembre.
Mais Ferrari a maintenant conclu un accord préliminaire avec la FIA pour courir selon la réglementation moteur 2026, ce qui lui permettra d’assister à la prochaine réunion ce mois-ci. Selon la presse italienne, cet accord implique certaines concessions (inconnues) allant en faveur de la position de Ferrari...