Alors que Charles Leclerc écopera de 10 places de pénalité sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, la Scuderia Ferrari a confirmé que le moteur qui a rendu l’âme la semaine dernière à Bakou avait subi des dégâts "irréparables."
Le Monégasque menait la course en Azerbaïdjan, avant que son unité de puissance ne parte en fumée et le contraigne à abandonner. Il s’agissait du deuxième problème de la sorte après celui rencontré à Barcelone le mois dernier, et visiblement les deux sont liés.
"L’enquête a confirmé que l’unité de puissance de Charles à Bakou était irréparable," peut-on ainsi lire dans le communiqué de la Scuderia.
"L’une des causes possibles de la panne est le problème moteur rencontré en Espagne."
"Nous travaillons maintenant sur des contre-mesures pour renforcer le package et la situation est sous contrôle."
En abordant le weekend du Canada avec cette pénalité en tête, Charles Leclerc reconnait que le contexte n’est pas idéal.
"Il est évident que nous ne sommes pas dans la meilleure des situations," regrette le Monégasque.
"Nous allons essayer de repousser au maximum la décision. Pour le moment, rien n’a été décidé" affirme-t-il en conférence de presse, même s’il semble déjà acté selon plusieurs source qu’un 4e turbo est bien nécessaire pour ce week-end.
Pressé de confirmer, Leclerc esquive, probablement pour ne pas donner de billes à ses adversaires.
"C’est à nous de choisir quel est le meilleur circuit pour prendre une pénalité. Et sur celui-ci, il est plutôt facile de dépasser."
"Mais il y aussi d’autres circuits lors des trois ou quatre prochaines courses où il sera également plus simple de dépasser. Nous allons en discuter et prendre la meilleure décision possible."