Ferrari a beaucoup investi sur les jeunes pilotes pour les porter jusqu’à la Formule 1, et avec beaucoup de succès ces derniers temps puisque trois d’entre eux sont en capacité de décrocher un baquet : Mick Schumacher, Callum Ilott et Robert Shwartzman.
La Scuderia a aussi clairement tourné la page de des ères Michael Schumacher, Fernando Alonso ou Sebastian Vettel en pariant pour sa propre équipe sur des jeunes pilotes.
"Michael était le plus grand, nous avons beaucoup appris d’un leader comme lui," se souvient d’abord Mattia Binotto.
"Charles Leclerc enchante les fans et nous aussi en interne. Enzo Ferrari l’aurait beaucoup aimé, il dépasse souvent la limite. Quant à Carlos Sainz, c’est un leader, un travailleur acharné qui sait unir un groupe de travail. C’est un pilote de plus en plus fort et qui a la bonne mentalité. Je suis fermement convaincu que c’est le bon choix, je pense que ce sera le moindre de nos problèmes que d’avoir deux jeunes avec nous à partir de 2021."
Qui dit "jeunes pilotes" peut aussi dire tensions plus fortes. Comment le directeur de Ferrari en F1 va-t-il gérer cela ?
"Charles fait déjà partie de l’équipe. Il grandit en tant que leader, et dans les difficultés il n’a jamais été critique. Il veut aider, il mûrit. Nous sortirons de cette saison difficile. Et Sainz a fait le bon choix en nous rejoignant."
Il y a un peu moins d’un an, pendant quelques semaines, Lewis Hamilton a été fortement lié à une arrivée chez Ferrari en 2021. A quel point cela était-il proche d’arriver ? Binotto botte en touche sur cette question.
"C’est un grand champion qui mérite toutes ses victoires. Personnellement je me sens lié aux records de Schumi. Lewis vient ici de temps en temps pour acheter nos voitures parce qu’elles sont belles…"