« Drive to Survive », la série de Netflix qui raconte les coulisses de la saison dernière, a connu un certain succès de popularité, au-delà même des frontières du sport automobile.
Tête d’affiche de la première saison, Günther Steiner n’en finit plus d’être interrogé sur l’image que Netflix donne de lui : un personnage franc et entier, qui jure volontiers…
« Tout le monde m’en parle, mais je n’ai pas vu la série » a réagi le directeur de Haas à Barcelone. « Je ne sais pas à quel point la série a eu du succès. On m’a dit que Netflix ne rendait jamais publiques les notes des abonnés. Mais je pense que tout le monde était positif à ce sujet. Donc je pense que cela aide la F1. »
« La série devrait aider à amener des gens vers la F1, des gens qui, normalement, ne regardent pas les courses. Il y a plus de gens qui regardent Netflix que la F1. Donc si les gens regardent la série et s’intéressent à la F1, cela devrait nous aider – tous. C’est une bonne chose selon moi. »
Le tournage de la saison 2 est en cours – Carlos Sainz a été filmé à Bakou. Günther Steiner est-il prêt, de nouveau, à ouvrir les portes de son garage aux caméras ?
« Oui ! » répond-t-il, sans ambiguïté.
Franz Tost, pour Toro Rosso, réserve quant à lui sa réponse… « Nous verrons » lance simplement le directeur de l’équipe italienne.
Ferrari était une des grandes absentes, avec Mercedes, de la première saison. Mattia Binotto a-t-il cette fois-ci changé d’avis ? Verra-t-on les coulisses de la Scuderia ?
« Je pense que c’est certainement un programme intéressant » assure Mattia Binotto. « Nous n’avions pas participé à la première saison. C’est une chose que nous considérons pour le moment. Nous n’avons pas pris notre décision finale, nous le ferons dans les quelques prochaines semaines. »
Netflix fait partie de la révolution digitale qui pourrait bien secouer la F1. L’E-Sport gagne également en importance sur les réseaux – la FOM organise même un championnat virtuel parallèle.
Ferrari est-elle enfin prête, à l’avenir, à créer sa propre équipe d’E-Sport et à rejoindre ses rivales dans ce domaine ?
« L’E-Sport gagne certainement en intérêt » confirme Mattia Binotto. « Et chez Ferrari, nous étudions sérieusement ce phénomène. Nous ne sommes pas pleinement engagés dans un programme d’E-Sport, mais c’est quelque chose qui est actuellement en discussion chez nous. Nous prendrons très bientôt notre décision. »