Ferrari n’a pas baissé la puissance de ses moteurs au Grand Prix du Canada, Mattia Binotto affirmant que leurs problèmes de fiabilité sont "sous contrôle".
Après un excellent départ au championnat cette année, des problèmes de fiabilité ont commencé à se glisser chez Ferrari, notamment en ce qui concerne leur unité de puissance.
Charles Leclerc a pris ses premières pénalités au Grand Prix du Canada.
Ferrari a d’abord remplacé tous les composants sauf le turbo, la pièce qui avait failli lors de la course précédente à Bakou, le vendredi, ce qui a valu au pilote une pénalité de 10 places sur la grille.
Le samedi, cependant, ils ont installé de nouvelles pièces encore dont un nouveau turbo, Leclerc commençant la course depuis le fond de la grille.
Le patron de l’équipe, Mattia Binotto, a démenti une information parue dans la presse italienne selon laquelle les nouveaux moteurs installés seraient opérés avec une plus grande prudence.
"Non, c’est faux. Nous étions à pleine puissance au Canada."
"Nous ne nous attendions pas à ce qui s’est passé à Bakou, car cela s’est passé de manière incompréhensible à des kilométrages très bas, maintenant nous avons introduit deux nouvelles unités de puissance avec Charles, donc nous aurons du répit pour de nombreuses courses."
"Sauf s’il y a des situations qu’on ne comprend pas, je dirais que pour les prochains GP il n’y aura pas de soucis ou plutôt tout sera sous contrôle."
"Comme je l’ai dit, nous avons quatre courses avant la pause estivale et ce sera important pour lui d’attaquer, d’essayer de remonter sur Max Verstappen au championnat s’il le peut. Nous n’avons rien à perdre donc il aura certainement, comme Carlos (Sainz), toute la puissance à disposition."