Alors qu’il menait la course après avoir dépassé George Russell, Charles Leclerc finissait par dégringoler au classement du Grand Prix de Hongrie à cause d’un mauvais choix stratégique de la part de Ferrari, qui décidait de le chausser de pneus durs pourtant très peu performants en raison des températures fraiches.
Finalement sixième, le Monégasque voyait son rival Max Verstappen remporter sa neuvième course de la saison et, probablement, prendre un avantage décisif au championnat, lui qui possède désormais 80 points d’avance avec encore neuf épreuves à disputer.
Pour l’ancien pilote de F1 et consultant Johnny Herbert, l’erreur commise par la Scuderia est embarrassante à un tel niveau de compétition.
"C’est l’une de ces situations où nous savons tous que vous devez tout faire correctement," a déclaré le Britannique. "Lorsque vous avez une voiture capable de gagner des courses mais que vous donnez autant de victoires et de points, c’est embarrassant."
"Red Bull mettait la pression sur Ferrari en l’obligeant à réagir de la mauvaise manière. Ils doivent recruter du personnel leur permettant d’accomplir les mêmes choses que Red Bull et Mercedes. C’est ce qu’ils doivent faire durant cette trêve estivale. Ils doivent rapidement trouver une solution."
La décision prise par Ferrari était d’autant plus étrange après qu’il est apparu évident que le pneu dur, utilisé par Alpine, Haas ou encore Alfa Romeo, n’apportait pas le rythme espéré en course.
"Ce que je ne comprends pas au sujet des durs, c’est qu’il suffisait de regarder les Alpine qui avaient du mal. Alors pourquoi n’ont-ils pas regardé ce que faisaient les autres voitures avec le dur ? Je ne comprends pas."