Selon le Dr Helmut Marko, les essais de Bahreïn font état d’un écart encore favorable à Red Bull Racing mais pas aussi important que ne le craint la concurrence.
Selon le consultant autrichien, il faut tabler sur trois dixièmes sur Ferrari, soit un écart stable par rapport à la fin de l’an dernier. Et deux ou trois de plus sur Mercedes F1.
Lorsqu’on demande à Carlos Sainz, pilote Ferrari, ce qu’il pense de cette affirmation, il reste prudent.
"Je ne sais pas si c’est trois dixièmes, un dixième, une demi-seconde, c’est impossible de le savoir pour le moment avec les charges de carburant et les modes moteur," répond Sainz.
"Nos simulations de course étaient plutôt bonnes et s’ils ont joué au même jeu que nous avec le carburant, alors oui, c’est plus serré qu’en 2023. Mais personne ne sait ce qu’il y avait dans les voitures, sauf nous chez nous et eux chez eux."
"Mais je peux déjà vous dire qu’ils ont fait, de l’extérieur, c’est une très bonne voiture. Vous pouvez déjà voir au design qu’il y a un demi-pas d’avance sur les autres et qu’ils ont eu plus de temps pour le développer compte tenu de l’avantage qu’ils avaient l’année dernière."
"Mais en même temps, je pense que nous avons eu de bonnes journées lors des essais à Bahreïn, nous avons récolté cette année des données qui ont vraiment du sens par rapport au simulateur et c’est ce que nous voulions. Donnons-nous un peu de temps pour tout analyser et voyons où nous en sommes."
À ce stade, lorsqu’on lui a demandé s’il avait "peur de ce qu’il a vu chez Red Bull", Sainz souligne que Ferrari n’avait pas vraiment l’air lente à Bahreïn.
"Non, avoir peur n’est pas le bon mot. Évidemment, vous les voyez être très rapides. Nous avons également été rapides. Mais je pense qu’il est trop tôt pour savoir quelle est la différence réelle entre nous."