Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, est optimiste quant à l’amélioration des performances de son équipe au Nürburgring car ce n’est "pas le circuit le plus exigeant en termes de puissance".
Dans ce qui ne peut être décrit que comme une saison en enfer, la chute de Ferrari est fortement liée au moteur 2020, qui a dû se conformer aux directives techniques de la FIA après de (très forts) soupçons de tricherie en 2019.
Binotto est convaincu que les caractéristiques du circuit du Nürburgring conviendront un peu mieux à la SF1000.
"Ce n’est pas le circuit le plus exigeant pour la puissance, la performance y est moins liée qu’ailleurs. La puissance et la motricité seront moins critiques là-bas. Je pense que la météo peut être très variable, il est très tard dans la saison. Nous verrons bien."
L’Italien a raison : ce sont des températures presque glaciales qui sont attendues dans le massif de l’Eifel, qui donnera son nom à ce Grand Prix unique mais sur un circuit que la F1 a assez récemment utilisé dans le cadre de l’alternance pour le GP d’Allemagne avec Hockenheim.
"Peut-être que s’il y a des conditions humides ou mixtes, cela peut changer un peu les choses, et où nous sommes, cela nous aidera probablement. J’ai hâte d’y aller de toute façon," ajoute Sebastian Vettel.
Charles Leclerc a fait écho à Vettel et a parlé de sa joie de revenir sur ce circuit pour la première fois depuis ses courses en tant que très jeune pilote.
"J’adore la piste. La dernière fois que j’y étais, c’était en Formule Renault, il y a pas mal de temps. Mais j’ai vraiment aimé piloter sur cette piste. Je n’en ai pas une grande expérience mais j’ai vraiment hâte d’y être et je pense que tout peut se produire parce que la météo et les températures sont une des clés principales de ce week-end."