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Ferrari face au défi pneumatique ’exigeant’ de Suzuka

Trouver le bon compromis sera la clé au Japon

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Avec le grand retour de la Formule 1 à Suzuka ce weekend, les différentes équipes vont non seulement retrouver un circuit mythique dans l’histoire de la discipline mais aussi un tracé réputé pour être très exigeant avec les pneumatiques.

Carlos Galbally est responsable de la science des pneumatiques chez Ferrari. Mais avant d’évoquer les défis de Suzuka, l’ingénieur espagnol a d’abord expliqué comment il avait rejoint la Scuderia.

"Mon voyage avec Ferrari a débuté en 2016, même si on peut dire que celui-ci était déjà en préparation bien avant ça. J’ai toujours été passionné par l’ingénierie et les voitures, donc après avoir terminé mon diplôme d’ingénieur en mécanique en Espagne, j’ai déménagé en Allemagne où il y a une plus grande tradition dans la construction automobile et donc davantage d’opportunités dans l’ingénierie."

"Après quelques années passées dans l’industrie des voitures de route, j’ai eu de la chance de faire mon premier pas en Formule 1 avec Sauber. Après une période intense en Suisse, j’ai eu la possibilité de m’installer en Italie afin de travailler pour les plus grands noms de ce secteur, la décision était donc très facile à prendre."

Pirelli apportera ses composés les plus durs ce weekend au Japon, à savoir le C1, le C2 et le C3, le tracé nippon étant particulièrement exigeant pour les gommes comme l’explique Galbally.

"C’est un circuit très énergivore, caractérisé par des sections très rapides exigeant des changements de direction fréquents. C’est une anomalie de la saison en termes de distribution de l’énergie allant de gauche à droite, la piste étant la plus asymétrique de l’année."

"En raison de cette forte demande en énergie, Pirelli amènera ses trois composés de pneumatiques les plus durs, ce qui est en fait la combinaison la moins fréquente puisqu’elle n’a été utilisée que sur cinq épreuves, le Japon étant la dernière d’entre elles. Le taux d’usure des pneus est élevé en raison de la longueur des virages, tandis que le niveau d’abrasivité de la piste est généralement moyen ou élevé. La combinaison de tous ces facteurs, en plus de la météo toujours incertaine, font de Suzuka un vrai test concernant la gestion des pneus."

"Comme pour les autres circuits énergivores que sont Barcelone, Silverstone ou Zandvoort, il sera important de trouver le bon équilibre entre la mise en température du pneu sur un tour et le fait de l’économiser sur les longs relais, il faudra donc obtenir le meilleur compromis possible entre les qualifications et la course."

"Les longs relais des EL2 seront d’une importance critique car ils donneront un aperçu de la gestion pneumatique pour la course. Cela nous aidera à donner des indications à nos pilotes qui ont un rôle important au moment de décider de la meilleure stratégie à adopter. A ce sujet, la réduction de la durée des séances d’essais libres a amené son lot de défis cette année, mais nous les avons surmontés grâce à des simulations encore plus précises au moment de préparer une course."

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