Ferrari commence à perdre gros au championnat malgré une monoplace, la F1-75, qui semble un peu plus rapide que la Red Bull RB18 depuis l’arrivée de ses évolutions à Barcelone.
Charles Leclerc maitrisait la course en Espagne, sur un circuit qualifié comme juge de paix dans une saison de F1, avant qu’une panne moteur ne le prive de la victoire.
Et à Monaco c’est une erreur stratégique de son équipe qui lui coûte la victoire. Carlos Sainz aurait pu sauver les meubles mais il est tombé sur Nicholas Latifi en piste, qui lui a fait perdre de grosses secondes.
Pour la Scuderia, ce sont des points qui ont été donnés à ses adversaires directs. Si la situation n’est pas encore grave, il ne faudra toutefois pas commettre beaucoup d’autres fautes pour la suite de la saison.
"Je suis presque sûr que ces situations nous rendront plus forts," confie Mattia Binotto, le directeur, pour relativiser la déception.
"Nous sommes conscients qu’être compétitifs est une chose, le transformer en victoire en est une autre. C’est un autre niveau de difficulté."
"Pour revenir sur les deux dernières courses, tout d’abord ce qui s’est passé en Espagne : c’était une histoire complètement différente, nous avions des problèmes de fiabilité alors que nous étions clairement en tête de la course."
"A Monaco, je pense qu’il y a eu des circonstances qui ont rendu notre vie un peu plus difficile : météo qui change au départ, retardataires, erreurs stratégiques. Mais c’est un fait que nous n’avons pas été aussi doués (que Red Bull) pour juger et prendre les bonnes décisions."
"Certes, c’est une déception, quand vous avez la voiture la plus rapide, que vous avez la pole et que vous ne gagnez pas la course. Mais en tant qu’équipe, nous progressons encore, nous apprenons et peut-être que cela prendra encore plus de temps."