Ferrari a renouvelé son intention de faire appel de la décision de pénaliser Sebastian Vettel lors du Grand Prix du Canada, et a même assuré qu’elle allait aller jusqu’à l’appel, comme déclaré après la course. Cependant, il semble peu probable que l’appel aboutisse à un changement de décision.
"Je doute que l’appel puisse aboutir pour des raisons officielles" a déclaré Leo Turrini, un proche de la Scuderia. "Cela dit, les réactions ont été si bonnes que le bon sens peut prévaloir."
De son côté, Ross Brawn préfère rester neutre mais comprend que le problème se situe sur la communication des pénalités : "Je ne veux pas donner d’opinion, car dans ma position ce ne serait pas bien de le faire. De plus, ce pourrait être utile de travailler avec la FIA sur une solution qui permette aux commissaires d’expliquer leurs décisions aux fans et pour expliquer comment ils la prennent."
"Le monde a changé et la course aussi" admet Pirro, incriminé par de nombreux observateurs dans la décision rendue en course par les commissaires. "En tant que fan de compétition, je suis désolé que la course se soit terminée ainsi."
"Ce n’est pas facile de prendre ces décisions, mais l’intégrité sportive doit prévaloir sur tout. Pour résumer, la raison doit prévaloir sur le cœur et la passion."
Enfin, Ralf Schumacher estime que le geste de Vettel, qui a déplacé les panneaux devant les monoplaces, aurit dû être sanctionné, comme tout geste de colère : "La colère et les insultes qui dénigrent l’autorité et les autres compétiteurs doivent être sanctionnées, comme quand Max Verstappen a poussé Esteban Ocon [au Brésil en 2018]. L’UEFA lui aurait donné 6 à 8 matchs de suspension."