Ferrari a amené un nouveau plancher pour sa SF-24 à Monza, une pièce destinée à corriger des problèmes apparus avec les évolutions apportées en Espagne. La Scuderia a dû corriger rapidement les failles du précédent et a décidé de concevoir un plancher alternatif au premier, qui n’est pas abandonné.
"Il s’agit en grande partie d’une réaction, car le plancher de Barcelone produisait beaucoup plus d’appui aérodynamique, mais bien sûr, il souffrait vraiment, vraiment de rebonds, et c’est donc à cela que nous devions réagir" a expliqué l’ingénieur performance Jock Clear.
"En revanche, ce qui a changé, c’est le fait que les rebonds compromettent tous nos efforts de développement et que nous devons désormais nous concentrer sur cet aspect de la voiture."
"Le cours générique que nous avons suivi n’a donc pas changé, mais nous avons, en quelque sorte dit en parallèle ’d’accord, mais nous avons vraiment besoin de faire presque un projet séparé sur le côté pour gérer les rebonds’."
Pas de précipitation pour l’amener à Monza
En revanche, l’ingénieur réfute l’idée que l’équipe ait tout fait pour apporter la pièce en Italie devant les tifosi : "Il n’y a pas de pression supplémentaire. Je veux dire que c’est un développement naturel."
"L’axe x du développement est toujours le temps, et donc nous pouvons nous développer, tout le monde se développe. Ce qui est important, c’est la vitesse à laquelle vous vous développez, et en F1, il n’y a pas de moment où vous choisissez de ne pas vous développer aussi vite que vous le pouvez."
"Ce n’est pas vrai. Il y a un an, Red Bull a peut-être décidé de ne pas mettre d’améliorations parce qu’ils n’en avaient pas besoin dans cette position luxueuse. C’est très bien. Mais pour la plupart des équipes, il s’agit simplement d’aller aussi vite que possible. Il n’y a donc pas d’état d’esprit qui dit : ’nous devons l’amener à Monza’."
"S’il était possible de l’amener à Monza, nous l’aurions toujours fait, même si Monza avait été Zandvoort ou Monza avait été Barcelone. Ce n’est pas parce que c’est un circuit Ferrari et que nous sommes en Italie. Nous nous développons aussi vite que possible parce que c’est ce qu’il faut faire en F1."