Mattia Binotto affirme que Ferrari n’avait "pas peur" de l’arrivée attendue de Porsche et d’Audi dans le monde de la Formule 1.
Porsche et Audi veulent rejoindre le sport à partir de la saison 2026 et bien que les détails restent à confirmer, un certain nombre d’éléments ont déjà révélé une bonne partie de leurs projets.
Les deux constructeurs adopteront des approches différentes pour intégrer une nouvelle équipe sur la grille. Audi a été à la recherche d’une équipe à acheter après s’être d’abord renseigné sur la disponibilité éventuelle de McLaren. Ils se sont ensuite tournés vers Sauber et il semble qu’Audi va avoir plus de chance de ce côté et pourrait annoncer ses plans dès le Grand Prix de Belgique ce week-end.
Porsche, quant à elle, serait sur le point de faire une collaboration avec un rachat de 50% des parts de l’équipe Red Bull.
Ces deux puissantes marques s’ajoutent au portfolio de la F1 avec Mercedes et Alpine, à un niveau très élevé. De quoi rendre les choses encore plus difficiles pour Ferrari ?
"Nous n’avons pas peur,", lance Binotto.
"Ferrari est présente en F1 depuis le début. Je pense que nous savons ce qui est bon pour l’avenir de la Formule 1. Notre voix est une voix importante. Les nouveaux venus sont les bienvenus, mais ils ne doivent pas être plus pertinents que Ferrari."
"Pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ? Parce que nous avons négocié pour l’avenir de notre entreprise. Il s’agit du groupe motopropulseur de 2026 à 2030 et nous devons tenir compte de la direction que prend l’industrie automobile. Il est juste de prendre du temps pour arriver au meilleur résultat, ou disons au meilleur compromis. Au final, ce sera toujours un compromis."
"Il y avait un accord-cadre qui avait déjà été voté au Conseil mondial. Cet accord-cadre a ensuite dû être traduit en une réglementation. Entre-temps, il y a eu un changement à la président de la FIA, ce qui a également coûté plus de temps. Cela n’aurait servi les intérêts de personne si nous avions pris les mauvaises décisions à la hâte."