Avant de quitter Bakou pour Maranello puis Montréal, Mattia Binotto, le directeur de Ferrari était incapable d’en dire plus aux médias sur ce qui avait cassé précisément sur les Ferrari F1-75 de Carlos Sainz d’abord puis de Charles Leclerc ensuite.
Le week-end de la Scuderia a viré de la réussite au cauchemar en quelques tours en Azerbaïdjan, au point de se demander si la fiabilité de plus en plus précaire des moteurs italiens ne privera pas Ferrari d’un titre mondial cette année.
"Nous devons encore analyser et comprendre. Nos deux voitures ont eu des problèmes différents. Avec Carlos, nous allons maintenant examiner le système hydraulique, et j’espère que nous pourrons l’identifier avant la prochaine course au Canada et rectifier les choses," explique Binotto.
"Sur la F1 de Charles, un autre problème certainement lié au moteur, c’est assez évident par la fumée. Est-ce quelque chose que nous avons déjà eu dans le passé ? Je ne pense pas, mais peut-être que oui, et nous regarderons également ce qui est arrivé à nos équipes clientes."
C’est à Maranello que Ferrari comprendra
Il faudra du temps pour comprendre et une solution ne sera pas en place pour Montréal, quoi qu’il arrive.
"Je ne pense pas qu’avec les données télémétriques nous puissions avoir une réponse claire au problème. Les composants seront renvoyés à Maranello et, comme d’habitude, démontés pour essayer de les comprendre et de les régler dès que possible."
"Est-ce quelque chose qui dépend de la qualité, de la fiabilité, de l’utilisation ou de quoi que ce soit d’autre ? Je ne sais pas encore. Mais je pense qu’il ne fait aucun doute que lorsque vous avez tant de problèmes de fiabilité, il y a une préoccupation."
"Je sais qu’en termes d’effort et de performance avec la refonte de l’unité pleine puissance, nous avons fait un travail fantastique. Mais cela signifie aussi que dans l’ensemble, en termes de produit, il y a encore très peu d’expérience et certainement qu’en termes de fiabilité, il y a encore des progrès qui sont nécessaires."