Mattia Binotto estime que Ferrari ne pouvait rien faire de mieux pour Charles Leclerc afin de changer les pièces endommagées tout en gardant la pole position du Grand Prix de Monaco ou même une chance de disputer son Grand Prix.
Assez rapidement hier, après l’abandon du Monégasque avant le départ, Ferrari a cerné un problème lié à l’arbre de transmission du côté gauche de la voiture, côté moyeu. Soit un problème du côté où la SF21 n’avait pas tapé lors des qualifications.
"Il existe une réglementation claire disant que vous ne pouvez changer que les pièces qui ont été endommagées. Donc les pièces que nous avons changées étaient vraiment celles qui étaient endommagées : l’aileron avant, la suspension avant droite et le train arrière droit. Elles étaient clairement endommagées, et nous avons obtenu l’autorisation de le faire, alors c’est tout," explique l’Italien.
Si Ferrari avait voulu changer plus de choses, cela aurait été un départ depuis les stands. C’est pourquoi il aurait fallu détecter le problème et le corriger pour intégrer l’arbre gauche dans la liste autorisée par la FIA.
"Le souci, c’est que nous devons comprendre pourquoi ça a cassé à gauche et surtout pourquoi nous ne l’avons pas détecté. Était-ce seulement détectable ? Parce que la casse est arrivée dans le virage 6, à l’épingle du Loews, quand Charles a pris la piste pour aller en grille."
"Donc il est important de vraiment comprendre car lors du parc fermé, nous n’avons rien détecté."
La défaillance de l’arbre de transmission n’était pas liée à la boîte de vitesses mais Binotto n’a pas exclu que la défaillance soit une conséquence de l’accident en qualification de Leclerc.
"Finalement, cela pourrait être lié à l’accident. C’est quelque chose que nous devons analyser pour trouver la réponse finale. Mais c’était complètement du côté opposé. A ce stade, c’est peut-être lié ou peut-être pas."