Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a tourné court pour Ferrari. Carlos Sainz a connu un problème hydraulique qui a causé une défaillance de ses freins, et un problème moteur a mis fin à la course. Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia, ne panique pas malgré une nouvelle déception.
"Tout d’abord, on ne s’était pas trop excités au début de saison, on ne va pas dramatiser aujourd’hui" a déclaré Binotto. "C’est dommage ce qui s’est passé, on doit comprendre quels ont été les problèmes et essayer de les résoudre."
"En tant qu’équipe, on doit rester unis et les pilotes peuvent jouer un rôle pour garder un bon esprit et une bonne dynamique. L’équipe a fait un excellent travail pour arriver au niveau auquel on est aujourd’hui, on va continuer à travailler autant et on sera encore plus forts dans le futur."
"Il faut parfois de la patience, on a connu un début de saison positif, c’est plus difficile actuellement mais ça peut encore changer. On veut surtout penser au futur avec de la positivité et de l’envie de bien faire, et c’est ce qui créera des opportunités."
Binotto espère profiter des retours d’Alfa Romeo et Haas F1
Mais Binotto ne cache pas, cependant, que l’équipe n’est pas sereine face à l’accumulation de problèmes : "La fiabilité est préoccupante. Nous l’avons dit avant même de venir ici à Bakou. La fiabilité est toujours un facteur clé dans la bataille."
"Nous avons beaucoup poussé pour développer la voiture pendant l’hiver, mais nous avons prouvé que nous ne sommes pas encore complètement fiables. Il y a encore du travail à faire. L’équipe va rester concentrée, travailler dur et cela va nous rendre plus forts pour l’avenir."
La course a vu Kevin Magnussen abandonner sur une casse moteur, et l’Alfa Romeo C42 de Guanyu Zhou connaître elle aussi une avarie. Binotto essaie de tempérer, même s’il sera important de savoir quels sont les problèmes, et s’ils sont liés à Ferrari.
"Nous devons d’abord comprendre. Tous les problèmes ne sont pas les mêmes. Je ne sais pas encore, nous prenons du temps pour analyser et comprendre. Nous devons analyser ceux-là, je ne pense pas que l’abandon de Zhou soit lié à nos composants. L’une des raisons pour lesquelles nous fournissons d’autres équipes est d’obtenir des retours techniques. Ce qui se passe est utile."