La gifle subie par Ferrari à Spa-Francorchamps, où les monoplaces de l’équipe se sont qualifiées 13e et 14e et ont terminé à la même place, a eu un impact d’autant plus important que l’équipe avait écrasé le week-end sur le même circuit en 2019, en dominant toutes les séances d’essais libres, en faisant la pole et en gagnant la course.
Le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, explique cependant que le concept de la SF1000 n’est pas adapté au circuit, et que la compensation du manque d’appui aérodynamique observé l’an dernier n’a pas joué en faveur de Ferrari en Belgique.
"Spa est un circuit où la puissance est aussi importante que l’efficience aérodynamique. La voiture que nous avons développée cette année a davantage de traînée" a déclaré Binotto.
Il est en tout cas impossible, selon lui, de reprendre des pièces de la SF90 sur la nouvelle monoplace : "La voiture est assez différente, la voiture elle-même n’est pas adaptable, ce n’est pas quelque chose que vous prenez d’une voiture et que vous mettez sur une autre."
En course, le duo de la Scuderia a terminé entre l’Alfa Romeo de Kimi Räikkönen et la Haas de Romain Grosjean, des clients de l’équipe. Selon Binotto, cette arrivée parmi ses clients prouve l’étendue du problème de Ferrari avec le châssis.
"La puissance et l’efficacité aérodynamique sont une partie de la cause. Mais ce n’est pas suffisant pour expliquer notre performance ce week-end, car de toute façon, je ne pense pas que le schéma de performance, c’est-à-dire être au niveau de nos équipes clientes soit celui que nous attendions. Il y a donc quelque chose que nous ne comprenons pas pour le moment."