Ferrari a reconnu qu’elle ne saura jamais pourquoi elle a été pénalisée (financièrement uniquement) à Abu Dhabi, concernant la quantité de carburant mesurée à bord de la monoplace de Charles Leclerc avant le départ.
Tout le monde s’attendait à une disqualification du Monégasque après la course, puisqu’il y avait près de 5 kilos d’écart entre la quantité d’essence déclarée et celle mesurée.
Mais comme la quantité consommée est bien restée dans la norme (110 kilos maximum), Ferrari s’en est sortie avec 50.000 euros d’amende.
Deux semaines après l’arrivée, Mattia Binotto n’a toujours pas de réponse sur cette erreur de son équipe. Et il n’en aura probablement jamais.
"Il y a eu de nombreuses mesures, à Abu Dhabi et avant dans la saison. Elles ont toujours été cohérentes avec les vérifications de la FIA. Seule une mesure n’a pas concordé mais nous avons été avertis qu’en lisant le document des commissaires. Si nous avions été prévenus tout de suite, nous aurions pu savoir pourquoi. Mais là, après la course, nous ne pouvons plus rien vérifier parce que l’essence a été consommée," explique Binotto.
"Toutes les vérifications, les données, ce dimanche-là à Abu Dhabi était OK sauf celle-ci. Mais il n’y avait aucun moyen de revenir en arrière pour trouver l’explication. Personne ne peut expliquer l’écart et personne ne le pourra."
Binotto écarte évidemment toute astuce trouvée par Ferrari pour contourner les règles de la FIA.
"Depuis les directives techniques de fin de saison sur les moteurs et l’essence, les contrôles se sont multipliés et renforcés. La FIA a tout contrôlé, tout a été fait avec leur collaboration."
La Scuderia n’était pas très heureuse des accusations portées contre son équipe, reconnait son patron, le directeur exécutif de Ferrari, Louis Camilleri.
"Ferrari est une entreprise cotée en bourse, connue dans le monde entier. Être intègre est la clé. Les gens feraient mieux de prendre cela en compte avant de lancer des allégations à notre sujet."