Ferrari a peut-être stratégiquement gâché une chance de podium en Turquie, mais le patron de l’équipe, Mattia Binotto, est néanmoins heureux de l’exécution de son équipe sous la direction de Laurent Mekies ce week-end.
Ce qui rend l’Italien plutôt heureux, c’est que les deux pilotes ont maintenant le moteur évolué chez Ferrari et que la différence s’est clairement fait sentir en termes de compétitivité sur les lignes droites. Carlos Sainz a pu dépasser relativement facilement dans le peloton alors que Charles Leclerc suivait sans souci le rythme de Max Verstappen devant lui.
"Le nouveau moteur nous donne un avantage utile non seulement en qualifications mais aussi en course, avec de nombreux dépassements, comme nous avons pu le voir à Istanbul," estime Binotto, resté à Maranello pour faire avancer le projet F1 de 2022.
"Le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein après cette course ? Je pense qu’il faut être réaliste," ajoute le directeur de la Scuderia.
"Nous avons approché les meilleures voitures même si elles sont toujours devant et restent inattaquables. La nouvelle unité de puissance, cependant, nous permet de les suivre immédiatement derrière, et c’est important car cela signifie être en avance sur le reste du peloton et nous pouvons maintenant essayer de monter sur le podium à chaque course."
"Je pense donc qu’il reste encore un quart du verre à remplir, mais je vous assure que nous y travaillons étape par étape. Il faut de la patience car il n’y a pas de solution miracle en Formule 1."