Ferrari pourrait préparer les règles de 2026 en bouleversant un peu plus que prévu sa F1 pour 2025.
Frédéric Vasseur, le directeur de la Scuderia, est bien conscient comme Christian Horner et d’autres homologues dans le paddock, qu’il est de plus en plus difficile de gagner du temps avec ces F1 à effet sol dans le cadre des règlements introduits en 2022.
"Avec le plafond des coûts et la réglementation actuelle, il faut gérer les deux côtés et nous apporterons des améliorations lorsque nous aurons quelque chose à apporter," explique-t-il concernant les évolutions à venir sur la SF-24.
"Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est qu’il y a une sorte de convergence des performances et que le rythme de développement est bien inférieur à celui d’il y a deux ans. Cela signifie que chaque fois que quelqu’un apporte une amélioration, et je pense que c’est vrai pour nous comme pour tout le monde, le gain est plus faible qu’il y a deux ans, et c’est normal."
"Une partie de l’équipe travaille sur les prochaines évolutions que nous verrons au cours de cette saison, et une autre se concentre déjà sur la monoplace de l’année prochaine. Nous avons déjà donné le feu vert à la voiture de 2025."
"De plus, les travaux ont déjà commencé il y a quelque temps sur le groupe motopropulseur de 2026. En ce qui concerne le châssis et l’aérodynamique, nous pouvons émettre quelques hypothèses, mais rien de plus, étant donné qu’il n’existe pas encore de réglementation."
Concernant la F1 de 2025, le top départ a été donné assez tôt car Ferrari pourrait imiter McLaren et Red Bull Racing en passant sur une autre philosophie de suspension à l’avant : une suspension à tirants au lieu de poussoirs. Celle-ci possède finalement un avantage qui pourrait servir l’an prochain bien entendu, mais c’est aussi un choix surtout destiné à bien entrer dans les règles de 2026, qui conserveront de l’effet de sol.
Avec cette inversion de configuration, Ferrari devra faire homologuer un nouveau châssis pour 2025 alors que de plus en plus d’équipes dans le paddock veulent garder leur budget et leurs ressources pour 2026 en gardant le même châssis pour 2025, la dernière année des règles actuelles.