Adrian Newey est sur le point de prendre une décision concernant sa prochaine destination en F1.
En Allemagne, Sport1 estime que cela pourrait même être dès cette semaine, à la suite d’informations selon lesquelles Ferrari pourrait s’être retirée de la course.
En Italie, des sources suggèrent que le patron de Ferrari, Frédéric Vasseur, pourrait être effrayé par le fait que l’arrivée de Newey - peut-être seulement en tant que conseiller - aurait pu amener les techniciens actuels à envisager de partir. Des rumeurs qui restent à prendre avec les pincettes d’usage puisqu’on sait à quel point Vasseur agit en coulisses sans faire de vagues.
Le Corriere della Sera rapporte toutefois pour accréditer cette thèse que le directeur technique de Ferrari, Enrico Cardile, est déjà courtisé par Aston Martin F1 alors qu’il est le responsable du redressement actuel. Vasseur ne souhaite certainement pas le voir céder aux sirènes de la concurrence, alors que Lawrence Stroll propose des ponts d’or à de nombreux ingénieurs en ce moment.
Un nouveau favori potentiel pour s’assurer les services de Newey pourrait être Mercedes - Auto Bild en Allemagne rapporte que Toto Wolff et ses copropriétaires pourraient même offrir au Britannique de 65 ans des parts dans l’équipe.
Cependant, l’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher pense que Newey - qu’il connaît bien - n’est pas un grand fan de la configuration politique chez Mercedes.
"Newey n’est pas un politicien. Il veut juste travailler en paix. Une fois qu’il n’y a plus d’harmonie dans une équipe, il n’a plus envie d’y être et c’est ce qui s’est passé chez Red Bull."
Mais si Newey va vraiment chez Mercedes, cela pourrait inspirer Max Verstappen à suivre son exemple.
"La rupture avec Newey et la lutte de pouvoir actuelle me feraient certainement penser à partir si j’étais Max," ajoute Schumacher.
"Je pense que l’idée de redresser une équipe comme Mercedes l’attire probablement. Il veut montrer qu’il est champion du monde non seulement parce qu’il a la meilleure voiture, mais aussi parce qu’il est le meilleur pilote."
Sport1 rapporte également que Verstappen et le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, ont vécu un week-end tendu à Monaco en termes de relations personnelles.
"Tout va très bien quand on gagne," dit Schumacher. "Mais que se passe-t-il ensuite ? Christian Horner a encore beaucoup de pression sur lui. C’est une situation dangereuse."
"Red Bull court vraiment un risque élevé de sombrer dans la médiocrité en ce moment."